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Washington accuse la sécurité fédérale russe de l'empoisonnement de "Navalny"

- Selon un communiqué publié par le département d'État américain.

Mounir Bennour  | 24.12.2020 - Mıse À Jour : 25.12.2020
Washington accuse la sécurité fédérale russe de l'empoisonnement de "Navalny"

Washington DC

AA / Washington

Le département d'État américain a accusé le Service fédéral de sécurité russe (FSB) d'avoir empoisonné l'opposant russe Alexei Navalny.

Le ministère a déclaré dans un communiqué, jeudi, que Washington pense que des agents du Service fédéral de sécurité russe ont utilisé un poison appelé "Novichok" pour empoisonner Navalny.

Et d'ajouter que la Russie avait avancé de nombreuses théories du complot contradictoires dans le but de convaincre le monde qu'elle n'avait aucun rôle dans cette affaire.

"Avouons-le, ces théories du complot ne sont rien de plus qu'un objectif pour la Russie afin de détourner l'attention des nombreuses questions sérieuses auxquelles il faut répondre", poursuit le communiqué.

Il a d'ailleurs noté que les États-Unis s'appuient sur les conclusions de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) dans l'affaire de l'empoisonnement de Navalny, en déclarant que des laboratoires allemands, français et suédois avaient précédemment déterminé que l'opposant russe avait été empoisonnée au Novichok.

L'état de santé de l'opposant russe s'est détérioré lors d'un vol le 20 août dernier, obligeant l'avion à effectuer un atterrissage d'urgence dans la ville russe d'Omsk.

Le 21 août, des médecins russes ont accepté d'autoriser Navalny, un avocat et militant anti-corruption de 44 ans, à être transféré de l'hôpital sibérien pour être soigné à Berlin à la demande de ses proches.

Le 6 septembre, Berlin a laissé entendre que la Russie pourrait être sanctionnée, si elle ne fournit pas d'éclaircissements sur le cas d'empoisonnement de Navalny "dans les prochains jours".

Un porte-parole du gouvernement allemand a laissé entendre que la figure de l'opposition russe était "victime d'une attaque au poison", justifiant ainsi la protection policière dont Navalny fait actuellement l'objet à l'hôpital.

En conséquence, les États-Unis et l'Union européenne ont appelé Moscou à ouvrir une enquête sur "l'empoisonnement" de Navalny, au moment où Moscou s'est dite prête à mener une enquête complète et objective sur les circonstances de l'affaire de l'opposant russe.

*Traduit de l'arabe par Mounir Bennour.



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