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Violente agression à Bordeaux : Une grand-mère et sa petite-fille attaquées, l'auteur en garde à vue

- Une femme âgée de 73 ans et sa petite-fille de 15 ans ont été agressées par un sans-abri devant leur domicile.

Alex Sinhan Bogmis  | 20.06.2023 - Mıse À Jour : 21.06.2023
Violente agression à Bordeaux : Une grand-mère et sa petite-fille attaquées, l'auteur en garde à vue

Ankara

AA / Ankara / Alex Sinhan Bogmis

La ville de Bordeaux en France a été, lundi, le théâtre d'une agression choquante et d'une rare violence, impliquant une femme âgée et sa petite-fille. Les faits se qui se sont déroulés cours de la Martinique, ont suscité l'inquiétude et l'indignation, notamment sur les réseaux sociaux.

Une femme âgée de 73 ans et sa petite-fille de 7 ans ont été agressées par un sans-abri devant leur domicile.

Selon un communiqué du parquet diffusé ce mardi matin, l'incident s'est produit lundi aux alentours de 17h30, cours de la Martinique. La procureure de Bordeaux, Frédérique Porterie, a déclaré que l'auteur de l'agression, également filmée grâce à la présence d'un visiophone, a été décrit par un voisin témoin de la scène.

D'après le témoignage, l'agresseur s'est enfui à bord d'un véhicule, mais environ une heure après les faits, des policiers de la Brigade anti-criminalité ont réussi à l'appréhender. Il était "agité" lors de son interpellation. L'individu, âgé de 29 ans, a été placé en garde à vue pour des accusations de violation de domicile, tentative d'enlèvement et de séquestration, violences sur personne vulnérable et mineure de moins de 15 ans. Pour le moment, il nie les faits qui lui sont reprochés. Il est sous tutelle et n'a pas suivi son traitement psychiatrique. Son casier judiciaire compte déjà 15 mentions, principalement pour des infractions routières et des délits liés aux stupéfiants.

Après l'agression, la femme âgée a été immédiatement conduite à l'hôpital. Selon la procureure, les victimes présentent des contusions et des abrasions. Un premier certificat médical a établi que la femme de 73 ans souffre d'une incapacité totale de travail (ITT) de quatre jours.

"Afin d'évaluer plus précisément les conséquences psychologiques de cet acte d'une extrême violence, les victimes seront examinées par un médecin ce mardi en vue d'une expertise complète", fait savoir Frédérique Porterie.

L'incident a été largement condamné par les autorités administratives et politiques, ainsi par de nombreuses autres personnes sur les réseaux sociaux.



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