Violences de proches du PKK à Paris: 31 policiers et gendarmes blessés et 11 interpellations
- Au moins 3 personnes ont été tuées et 3 autres blessées, après qu'un homme a ouvert le feu dans une rue de Paris, ce vendredi, selon le dernier bilan établi par la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau.
Ankara
AA/Paris/Feïza Ben Mohamed
Pas moins de 31 membres des forces de l’ordre ont été blessés à Paris après avoir été attaqués par des proches du PKK en marge d’une manifestation, a fait savoir le préfet de police Laurent Nuñez au cours d’un interview télévisée.
Les auteurs de ces scènes de violences et de saccage intervenues en plein cœur de Paris « étaient des gens qui participaient à la manifestation ».
Des « manifestants extrêmement violents » s’en sont pris aux forces de l’ordre, et 11 d’entre eux ont été interpellés.
Néanmoins Laurent Nuñez a précisé que les autorités allaient travailler avec la vidéosurveillance pour « essayer de confondre d’autres fauteurs de troubles ».
Le préfet de police a également fait savoir qu’il avait lui-même pris la décision de faire intervenir les forces de l’ordre « pour mettre fin aux exactions » commises par des « individus très radicalisés ».
Sur place, plusieurs véhicules ont été saccagés, des incendies allumés, des abribus brisés et des vitrines cassées.
Les proches du PKK s’en sont aussi pris au mobilier urbain, arrachant des poteaux pour s’en servir comme projectiles.
Face à la menace, les fonctionnaires sur place ont été contraints de faire usage de gaz lacrymogènes pour contenir et repousser les heurts.
Pour rappel, au moins 3 personnes ont été tuées et 3 autres blessées, après qu'un homme a ouvert le feu dans une rue de Paris, ce vendredi, selon le dernier bilan établi par la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau.
Le tireur, un homme de 69 ans, de nationalité française et retraité de la SNCF, a été placé en garde à vue, selon la procureure qui a précisé que ses blessures ne sont pas incompatibles avec sa garde à vue.
Bien que les motivations de l'auteur de l'attaque, demeurent inconnues, pour l'heure, la procureure a confirmé des antécédents du suspect, notamment deux tentatives d'assassinat.
L'auteur de la fusillade avait été interpellé il y a un an après avoir attaqué un camp de migrants avec un sabre dans le 12e arrondissement, et blessé deux personnes.
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