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Violence à Dijon : le min. de l'Intérieur étudiera la possibilité d’expulser les étrangers impliqués

- Le gouvernement veut frapper fort en expulsant les étrangers impliqués dans les violences dans certaines villes de France

Fatih Karakaya  | 17.06.2020 - Mıse À Jour : 17.06.2020
Violence à Dijon : le min. de l'Intérieur étudiera la possibilité d’expulser les étrangers impliqués

Ankara

AA – Strasbourg – Fatih Karakaya

Le ministère français de l'Intérieur étudiera la possibilité d’expulser les étrangers impliqués dans les violences à Dijon, en France.

"Si des étrangers sont impliqués dans des troubles à l'ordre public, nous examinerons systématiquement, dans le respect des procédures administratives et le cas échéant judiciaires, la possibilité de les expulser", a déclaré le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, mardi.

Le ministre a annoncé que désormais il examinera systématiquement la possibilité d'expulser des étrangers impliqués dans les violences survenues dans la ville de Dijon depuis vendredi.

En effet, ces altercations opposent des citoyens d'origine tchétchène à des membres de la communauté maghrébine.

Castaner a indiqué également que "les autorités respecteront les procédures administratives et le cas échéant judiciaires afin d'étudier la possibilité de les expulser".

- L'État accusé de laxisme

Dans cette ville de Dijon, les violences ont duré 4 jours avant que les forces de l'ordre interviennent pour y mettre fin.

Selon les témoignages recueillis sur les réseaux sociaux, les citoyens accusent le gouvernement d'intervenir trop tard.

Or, les membres du gouvernement réfutent les accusations et parlent de "tolérance zéro". D'ailleurs, mardi, venu sur place, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez a déclaré a assuré aux policiers son soutien.

"Je veux passer un message très clair aux voyous que nous avons vu exhiber des armes. Notre réponse sera extrêmement ferme", a mis en garde le ministre.

Alors que les violences entre les deux communautés avaient commencé dès mardi soir, le gouvernement n'a dépêché sur place que mardi soir, deux unités de forces mobiles (150 policiers) après les 110 gendarmes présents lundi.

D'après des témoignages recueillis sur les réseaux sociaux, le groupe d'origine tchétchène a mené une expédition punitive contre une bande qui avait tabassé un jeune homme de 19 ans et mit un pistolet dans la bouche.

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