AA/Istanbul/ Fatih Türkyılmaz

Le programme « Tribunal de Gaza : séance finale » se tient à l’auditorium Prof. Dr. Cemil Bilsel de l’Université d’Istanbul, en présence d’universitaires, de défenseurs des droits humains, de représentants des médias et de membres d’organisations de la société civile.

Les audiences du « Tribunal de Gaza », créé pour juger les crimes de guerre commis par Israël, ont débuté et aboutiront à la lecture du verdict final.

En marge du programme, des événements parallèles sont organisés dans le hall d’honneur de la Faculté des lettres de l’Université d’Istanbul, notamment une exposition, des projections de documentaires et des conférences.

Une exposition de photographies issues du livre Preuve (Kanit) d'Anadolu, documentant le génocide et les exactions israéliennes en Palestine, a été inaugurée. Le documentaire de l’agence, intitulé « Preuve », y est également projeté. Ce film met en lumière les témoignages et les difficultés rencontrées par les journalistes ayant produit ces preuves des crimes israéliens à Gaza.

Le programme comprend aussi la projection des documentaires « Gaza Remains in Frame », « Under an Olive Tree », « Gaza’s Missing », puis demain « Echoes of a Lost Gaza », « Witness », « The Silencing of Anas al-Sharif », « How Israel is Weaponising Water in Gaza » et « Starving Gaza ».

Les films « Holy Occupation », « Gaza’s War Through a Child’s Eye », « Investigating War Crimes in Gaza » et « From Ground Zero » seront projetés le samedi 25 octobre, tandis que « Why is Israel Targeting Hospitals in Gaza ? » sera diffusé le dimanche 26 octobre.

En parallèle, le professeur Ayhan Çitil animera une conférence intitulée « La responsabilité des penseurs après Gaza », et le professeur Richard Falk, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour la Palestine, tiendra une discussion publique sur « Le droit international et la conscience humaine ».

D’autres expositions sont également proposées : « Hanzala, exposition d’art » consacrée au caricaturiste palestinien Naji al-Ali, « Photographies du génocide de Gaza » du projet Où est ma famille ?, ainsi que « La Palestine de mes rêves », une exposition de dessins d’enfants.

Enfin, un « Mur de l’Espoir : messages et prières pour Gaza » permet aux visiteurs d’écrire des vœux et prières pour la population de Gaza, tandis que des stands présentent des ouvrages consacrés à la Palestine.

*Traduit du turc par Sanaa Amir