Un chanteur palestinien reprend la chanson de la série culte ''Dirilis Ertugrul''
-''Nation invincible", titre de sa chanson tournée à Jérusalem-Est, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Quds
AA / Jérusalem
Le chanteur palestinien, Amir Daâna, a repris la musique du feuilleton turc "Dirilis Ertugrul" pour arranger sa chanson engagée sur Jérusalem, suscitant de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Agé de seulement 20 ans et originaire de Jérusalem, Daâna a expliqué dimanche à l'Agence Anadolu que la série turque, ses chansons et son histoire ont connu un grand succès dans le monde arabe.
Le jeune musicien a ajouté qu'il voulait simplement ''raconter'' l'histoire Jérusalem à travers ses mots en dialecte palestinien, à l'aide de quelques passages inspirés de cette série culte.
''Nation invincible", tel est le titre de sa chanson tournée à Jérusalem-Est. Une chanson qui ''parle de Palestine'', ce pays déchiré par les guerres dans une totale injustice et où la culture palestinienne est niée. Elle constitue un acte de résistance et reflète les épreuves auxquelles le peuple palestinien fait face.
''Nation invincible'' étale l'amour du Prophète Mohamed et énonce que : ''Jérusalem et la Palestine seront un jour libérés des griffes de la colonisation''.
Le chanteur palestinien a déclaré que le clip, principalement inspiré de la série turque, a suscité l'intérêt des internautes sur les réseaux sociaux et a enregistré un record de 100 000 vues, au bout de 24 heures.
Amir Daâne n'a pas hésité à exprimer son amour à l'empire Ottoman qui a pris Jérusalem sous son aile pendant 401 ans.
"Personne ne peut nier ce que l'Empire ottoman a offert à la Palestine et au monde entier pendant ses 600 ans de règne'', a-t-il dit.
Et le chanteur palestinien de poursuivre : "La justice régnait à l'époque ottomane et cela manque de nos jours. Je sens que je suis un Ottoman."
Le feuilleton turc qui raconte la vie d’Ertugrul Gazi, chef turc qui a posé les bases de la création de l’Empire ottoman a été diffusé, la première en 2014 sur la chaîne officielle turque "TRT1".
Elle quittera les écrans turcs en mai 2019 après 5 années de diffusion et 150 épisodes.
En parallèle, la série rencontre un intérêt croissant sur les plateformes digitales en ligne. Dirilis Ertugrul a été exportée à 71 pays sur tous les continents, de l’Angleterre à l’Indonésie, en passant par la Russie, le Bangladesh, l’Ukraine, le Venezuela, l’Ecosse, le Pakistan, les pays du Maghreb, ou encore le Chili.
Dirilis Ertugrul a été traduit dans 25 langues, de l’anglais à l’arabe. Sur le net, la série compte 2,9 millions d’abonnés et a été regardée 515 millions de fois.
En pleine pandémie de Covid-19, Dirilis Ertugrul a été regardé par 21,2 millions d’internautes ces derniers 90 jours.
La série retrace la vie de Suleyman Shah et d’Ertugrul Gazi, respectivement grand-père et père d’Osman, fondateur de l’empire ottoman qui étaient à la recherche d’une terre où ils pouvaient avec leur tribu s’installer tranquillement et ne plus revivre les souffrances d’antan, ni les déplacements continus, et encore moins la longue période de danger, d’insécurité et d'instabilité.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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