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Ukraine : une cinquantaine de Français s'apprête à aller sur le front ukrainien

- Une cellule spécialisée a été mise en place au sein des renseignements français (DGSI) qui « suivrait de près des groupes Facebook de volontaires souhaitant rejoindre la résistance ukrainienne ».

Ekip  | 03.03.2022 - Mıse À Jour : 03.03.2022
Ukraine : une cinquantaine de Français s'apprête à aller sur le front ukrainien

France

AA / Paris / Fatih KARAKAYA

Une cinquantaine de Français s’apprête à partir en Ukraine pour rejoindre la résistance révèle, jeudi, la radio "Europe 1".

En effet, d’après le média, « les services de l’Etat suivent ces départs avec beaucoup d’attention, notamment la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)».

Ainsi, une cellule spécialisée a été mise en place au sein des renseignements français (DGSI) qui « suivrait de près des groupes Facebook de volontaires souhaitant rejoindre la résistance ukrainienne ».

"Europe 1" estime à une cinquantaine de personnes pour le moment et explique « qu’il n’y a pas de profil type ».

« On retrouve d'anciens militaires ainsi qu'une poignée encore active de la Légion étrangère, suivis par la DRSD, un service de renseignement des armées. Les militaires de la Légion étrangère qui s'apprêtent à partir en Ukraine ont reçu l'autorisation exceptionnelle de leur hiérarchie, mais uniquement dans le but de ramener leur famille et non pas pour combattre », fait savoir la radio.

- Un mélange de profil exceptionnel

D’après le regroupement d’informations, parmi les candidats, « on retrouve à la fois des profils "humanitaires" qui veulent aider la Croix-Rouge, mais aussi des Français sans histoire, ou encore des personnes connues de la DGSI pour leur appartenance à des mouvements d’ultra-droite ».

En revanche, on constate une division au sein de la droite selon les informations révélées.

En effet, alors qu’une partie d’eux serait pro-Poutine, une autre serait fascinée par le "bataillon Azov", une unité connue pour accueillir « des militants néo-nazis, au service du ministère de l’Intérieur ukrainien », explique la radio.

Enfin, révélant aussi, la présence des militants de l’ultragauche, "Europe 1" explique que pour le moment « aucun fiché S » (pour sûreté) n’a été détecté.

Selon les autorités, il est impossible d’empêcher les départs mais les revenants pourraient être mis en cause pour mercenariat ou association de malfaiteurs terroristes si leurs actions en Ukraine contreviennent aux lois françaises.

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