AA / Paris / Ümit Dönmez

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La France condamne avec la plus grande fermeté les frappes russes qui ont touché l’ouest de l’Ukraine dans la nuit du 20 au 21 août ; le bilan, encore provisoire, fait état d’un mort et de plusieurs dizaines de blessés dans les oblasts de Lviv et de Transcarpatie.

Par voie d’une déclaration adressée à la presse, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a souligné que la Russie, malgré ses déclarations de volonté de négocier, poursuit dans le même temps "des attaques meurtrières" avec le lancement de 574 drones et 40 missiles, les plus massives depuis un mois. La France y voit la démonstration que la Russie ne souhaite pas s’engager sérieusement dans un processus de paix, et réaffirme son soutien à "l’initiative du Président Trump en faveur d’une paix juste et durable", tout en appelant à "maintenir et renforcer la pression sur la Russie".

Les discussions diplomatiques se multiplient ces derniers jours. Washington a accueilli un sommet réunissant le président américain Donald Trump, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, dont le chef d'État français Emmanuel Macron, le Chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer, pour élaborer un dispositif de garanties de sécurité en faveur de l’Ukraine.

Kiev espère finaliser ces garanties dans les dix prochains jours afin d’ouvrir la voie à des négociations directes avec Moscou. Mais la Russie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, exige de figurer au cœur des pourparlers et réclame un droit de regard sur tout accord de sécurité, allant jusqu’à proposer une implication de la Chine comme garant.