AA / Tunis / Hajer Cherni

Le président tunisien a appelé le peuple de son pays à se tenir aux côtés du peuple palestinien, condamnant la récente offensive menée par l'armée israélienne.

"Il n’y aura pas de deuxième Nakba", a indiqué le président de la République, Kaïs Saïed en présence du chef du gouvernement, Ahmed Hachani, mardi, au Palais de Carthage.

C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par la Présidence de la République et relayé par l'agence Tunis-Afrique Presse (TAP/officiel.

Lors de cet entretien, Saïed a "évoqué la situation en Palestine à la lumière des crimes de génocide et des opérations de déplacement forcé perpétrés par l’entité sioniste, soulignant que 64% des martyrs et des blessés sont des femmes et des enfants". Il a, par la suite, condamné vivement l’entité sioniste qui, selon lui, "commet les atrocités les plus criardes avant de vendre son image de victime".

"C'est un tournant historique en Tunisie et dans le monde", a-t-il lancé. Et d'ajouter "que les forces nationales et internationales libres doivent être en phase avec l’Histoire".

Le chef de l’Etat a, également, "évoqué l’avancement des activités du gouvernement ainsi que son programme d’action pour la période à venir, réaffirmant que la Tunisie fait face à des défis socio-économiques et financiers de taille", a rapporté la TAP.

Pour la douzième journée consécutive, Israël continue de cibler la Bande de Gaza avec d'intenses frappes aériennes qui ont détruit des quartiers entiers et fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens.

Plus de 500 personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Al-Ahli Baptiste, mardi, a déclaré à Anadolu le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qudra.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dépouilles éparpillées dans l'enceinte de l'hôpital.

Selon un correspondant d'Anadolu, des milliers de Palestiniens se trouvaient sur place lorsque l'hôpital a été bombardé.

La Bande de Gaza, qui compte 2,2 millions d'habitants, est soumise à un blocus depuis 2006.