AA / New York

Le président américain Donald Trump a passé en revue presque toutes les crises actuelles et a adressé des critiques virulentes envers plusieurs régimes dans le monde dans son premier discours prononcé mardi en tant que président des États-Unis à la tribune de l’Organisation des Nations Unies, à New York, lors de l’ouverture de la 72e Assemblée générale de l’organisation.

Le président américain a prononcé un long discours durant lequel il a tenu à rappeler la force de l’armée américaine, avant de s’attarder sur les crises actuelles dans le monde.

Sur le front asiatique, il s’est notamment pris à la Corée du Nord, en menaçant de détruire ce pays si Washington devait se défendre contre les menaces nucléaires du de la péninsule coréenne. Trump a également appelé à l’arrêt des opérations militaires birmanes contre les musulmans Rohingyas dans l’Etat d'Arakan, dans le sud-ouest du Myanmar.

Donald Trump a, par ailleurs, détaillé la position de son Administration au sujet des crises du Moyen orient. Pour ce qui est de la crise syrienne, il a remercié la Turquie, le Liban et la Jordanie pour avoir accueilli les réfugiés syriens. Quant aux mouvances extrémistes dans la région, il a assuré que son pays allait écraser les terroristes.

S'agissant de l’accord nucléaire avec l’Iran, Trump s’est montré particulièrement négatif. « L'accord nucléaire avec l'Iran est honteux pour nous et vous n'avez pas encore entendu le dernier chapitre de l'histoire », a-t-il fustigé.

Le président des États-Unis a également évoqué les bonnes relations avec ses voisins de l'Amérique centrale. Il s’est toutefois montré distant avec Cuba, qui ne verra, selon ses dires, la levée des sanctions qu’après avoir entrepris des réformes structurelles, et le Venezuela, qu’il a appelé à se conformer aux valeurs de la démocratie et de la liberté