AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

« Les européens doivent être partie prenante dans les négociations » qui doivent se tenir entre Vladimir Poutine et Donald Trump sur l’Ukraine, a affirmé jeudi la porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, lors d’une conférence de presse à la sortie du conseil des ministres.

Elle indique que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, y a redit « la position de la France et des pays européens qui est constante, puisqu’il y a eu des discussions entre les ministres des Affaires étrangères européens qui ont réaffirmé tous ensemble qu’au-delà des annonces des uns et des autres, les européens devaient être partie prenantes de ces négociations, que les européens acceptaient évidemment de soutenir l’Ukraine tant que l’Ukraine défendait à la fois ses intérêts mais aussi les intérêts des européens dans la sécurité internationale ».

Et de poursuivre: « L’action est une action de l’ensemble des ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne ».

Ces déclarations interviennent alors que le président américain Donald Trump s’est entretenu mercredi, avec son homologue russe Vladimir Poutine sur la situation en Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a lui aussi échangé avec Donald Trump par téléphone et doit rencontrer une délégation américaine à Munich vendredi.

Ces entretiens qui marquent l’ouverture d’un cycle de négociations, se sont déroulés sans aucune concertations avec les partenaires européens, actant une claire rupture avec l’approche collective des alliés, sous Joe Biden.