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Trump : pas de livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine pour le moment

- Le président américain a déclaré dimanche qu’il fallait parfois laisser les parties se battre, refusant de fixer un seuil déterminant pour prouver que la Russie n’est pas prête à mettre fin au conflit en Ukraine

İlayda Çakırtekin  | 03.11.2025 - Mıse À Jour : 03.11.2025
Trump : pas de livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine pour le moment

Istanbul

AA / Istanbul / Ilayda Cakirtekin

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche aux journalistes qu’il ne prévoit pas de fournir à l’Ukraine des missiles de croisière Tomahawk à longue portée pour le moment. Interrogé depuis l’Air Force One, il a répondu : « Non. Pas vraiment. »

Trump a également affirmé qu’il n’envisage pas d’utiliser les avoirs russes gelés comme outil de négociation, soulignant qu’il n’est pas impliqué dans les discussions en cours entre l’Europe et la Russie.

Interrogé sur ce qui constituerait pour lui le « point de rupture » prouvant que la Russie n’est pas prête à mettre fin à la guerre en Ukraine, il a répondu : « Il n’y a pas de point final. Parfois, il faut laisser les choses se régler, et ils se battent et se battent encore. »

Concernant son prétendu « combat contre le narco-terrorisme », Trump a réaffirmé qu’il ne fixe pas de délais et a refusé de commenter ses plans pour frapper des installations militaires au Venezuela. Vendredi, il avait nié les informations des médias évoquant des frappes imminentes, assurant qu’aucune décision n’avait été prise.

Interrogé sur une éventuelle intervention militaire américaine au Nigeria après ses menaces liées à la mort présumée de chrétiens, Trump n’a exclu aucune option, déclarant : « J’envisage beaucoup de choses »

Trump a également évoqué le dossier des tarifs douaniers devant la Cour suprême, le qualifiant de « l’une des décisions les plus importantes » de l’histoire des États-Unis.

« Nous souffririons énormément sur le plan de la sécurité nationale si nous ne pouvions pas utiliser les tarifs librement et ouvertement », a-t-il déclaré, ajoutant : « Si nous n’avons pas de tarifs, nous n’avons pas de sécurité nationale, et le reste du monde se moquerait de nous. »

La Cour suprême doit entendre les arguments le 5 novembre pour déterminer si Trump a légalement utilisé ses pouvoirs d’urgence pour imposer des tarifs mondiaux étendus. En août, une cour d’appel fédérale avait jugé à 7 contre 4 que Trump avait outrepassé son autorité selon la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d’urgence internationale. Plusieurs tribunaux inférieurs ont également conclu que Trump avait dépassé le pouvoir du Congrès pour imposer des droits de douane élevés sur les importations de nombreux pays.

* Traduit de l'anglais par Wafae El Baghouani

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