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Trump et Starmer se rencontrent en Écosse pour discuter de Gaza et des relations transatlantiques

- Le président américain Donald Trump a déclaré lundi ne "pas vraiment" être d'accord avec les affirmations du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu selon lesquelles "il n’y a pas de famine à Gaza".

Burak Bir  | 28.07.2025 - Mıse À Jour : 29.07.2025
Trump et Starmer se rencontrent en Écosse pour discuter de Gaza et des relations transatlantiques

Greater London

AA / Londres / Burak Bir

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer se sont réunis lundi en Écosse pour des discussions bilatérales axées sur la situation au Moyen-Orient et les relations commerciales.

La rencontre prévue entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer se tient au club de golf de Trump à Turnberry, en Écosse, où les deux dirigeants doivent discuter d’un large éventail de sujets, dont la situation à Gaza.

S’adressant à la presse avant l’entretien, Trump a déclaré que la question de Gaza serait "largement abordée" au cours des discussions.

Interrogé sur la déclaration du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, selon laquelle "il n’y a pas de famine à Gaza", Trump a répondu : "Pas vraiment."

"Je ne sais pas. Mais à en juger par ce qu’on voit à la télévision, je dirais que non, pas vraiment, car ces enfants ont l’air très affamés", a-t-il ajouté.

Le président américain a rappelé que Washington envoyait "beaucoup d’argent et beaucoup de nourriture" dans la région.

De son côté, Starmer a qualifié la situation humanitaire à Gaza de "catastrophe absolue".

"Personne ne veut voir cela, et je pense que les Britanniques sont révoltés par ce qu’ils voient sur leurs écrans", a-t-il déclaré.

À la question de savoir si Israël en faisait assez pour éviter les pertes civiles, Trump a estimé que "personne n’a bien agi là-bas – c’est le chaos total".

Il a également affirmé avoir dit à Netanyahu qu’il devait "peut-être agir autrement désormais", tout en estimant qu’un cessez-le-feu restait possible.

Concernant la guerre en Ukraine, Trump s’est dit "très déçu" du président russe Vladimir Poutine, l’accusant de "lancer des roquettes sur Kiev et de tuer de nombreuses personnes, y compris dans une maison de retraite".

"Je vais réduire les 50 jours que je lui avais accordé pour parvenir à un cessez-le-feu, car je pense déjà connaître la réponse", a-t-il conclu.

* traduit de l'anglais par Ayse Betul Akcesme

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