AA / Washington / Michael Hernandez

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi un plan de paix en 20 points qui, selon lui, mettra fin à la guerre d’Israël contre la bande de Gaza assiégée et aboutira à la libération de tous les otages détenus dans l’enclave.

« Cet après-midi, après de vastes consultations avec nos amis et partenaires de la région, je rends officiellement publiques nos propositions pour la paix, qui, je dois dire, ont été très bien accueillies », a déclaré Trump lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Trump a indiqué que le Hamas est la seule partie à ne pas avoir encore accepté sa proposition, sans qu’il soit clair que le groupe palestinien ait pris connaissance ou non, avant sa publication par la Maison Blanche, peu avant la conférence de presse.

« Tous les autres l’ont acceptée, mais j’ai le sentiment que nous allons avoir une réponse positive. Dans le cas contraire, comme tu le sais Bibi, tu pourras compter sur notre plein soutien pour faire ce que tu devras faire », a-t-il poursuivi. « Tout le monde comprend que l’objectif ultime doit être l’élimination de tout danger dans la région, et ce danger est causé par le Hamas. »

Israël mène depuis près de deux ans son offensive contre Gaza avec le soutien diplomatique et militaire indéfectible des administrations Biden et Trump, y compris la fourniture d’armes offensives et six vetos américains au Conseil de sécurité de l’ONU pour bloquer des appels à un cessez-le-feu.

Plus de 66.000 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants, alors que l’enclave a été en grande partie réduite en ruines, provoquant des déplacements massifs, des pénuries aiguës de nourriture et d’eau et la propagation de maladies.

Selon Trump, son plan prévoit la création d’un organe de gouvernance transitoire baptisé « conseil de la paix », qu’il présidera lui-même. L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et d’autres dirigeants nationaux y prendront également part, a affirmé le président américain.

* traduit par Ayse Betul Akcesme