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Trump déclare qu'il « n'a pas consulté » Israël au sujet de sa politique à l'égard de la Syrie

- La levée des sanctions contre la Syrie donnera au pays une « chance » de réussir, déclare le président américain en réponse à une question sur l'opposition israélienne à la reconnaissance par les Etats-Unis du nouveau gouvernement syrien

Muhammed Yasin Güngör  | 16.05.2025 - Mıse À Jour : 16.05.2025
Trump déclare qu'il « n'a pas consulté » Israël au sujet de sa politique à l'égard de la Syrie

Istanbul

AA / Istanbul / Yasin Gungor

Le président américain Donald Trump a déclaré, vendredi, qu'il n'avait pas consulté Israël avant de décider de reconnaître le nouveau gouvernement syrien et de lever les sanctions imposées à ce pays.

« Je ne sais pas. Je ne les ai pas consultés à ce sujet », a déclaré Donald Trump aux journalistes en réponse à une question sur l'opposition israélienne à la reconnaissance par les Etats-Unis du nouveau gouvernement syrien.

« J'ai estimé que c'était la bonne chose à faire », a-t-il déclaré à bord d'Air Force One, alors qu'il achevait sa tournée dans le Golfe.

« On m'a accordé beaucoup de crédit pour l'avoir fait “, a déclaré Trump, défendant sa décision, ajoutant : ” Écoutez, nous voulons que la Syrie réussisse. Cela fait dix ans que c'est le chaos, voire même bien plus longtemps que cela ».

Le président américain a qualifié les sanctions précédentes de « brutales », qui ne donnaient à la Syrie « aucune chance de succès », et a déclaré que sa nouvelle approche donnait au pays « une chance ».

Il a déclaré que le président syrien Ahmad al-Charaa était « un homme fort, jeune, plein d'énergie et désireux de faire du bon travail ».

Les propos de Trump font suite à sa rencontre historique avec al-Charaa à Riyad mercredi, le plus haut niveau de contact entre les États-Unis et la Syrie depuis que Bachar al-Assad a fui vers la Russie en décembre 2024, mettant fin aux 61 ans de règne du parti Baas.

Mardi, Trump a annoncé qu'il lèverait les sanctions américaines « brutales et paralysantes » contre la Syrie après des discussions avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman.

Le Secrétaire d'État américain Marco Rubio a également engagé le dialogue avec les nouveaux dirigeants syriens, lors d'une réunion tenue, jeudi, à Antalya, avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Chaibani, et le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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