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Trump affirme que le plan de paix américain en 28 points pour l’Ukraine n’est pas son « offre finale »

- « Nous voulons la paix. Elle aurait dû arriver depuis longtemps », déclare le président américain après les inquiétudes exprimées par plusieurs alliés de Kiev quant aux restrictions envisagées sur l’armée ukrainienne

Ahmet Salih Alacaci  | 22.11.2025 - Mıse À Jour : 22.11.2025
Trump affirme que le plan de paix américain en 28 points pour l’Ukraine n’est pas son « offre finale »

Washington DC

AA / Washington / Ahmet Salih Alacaci

Le président américain Donald Trump a déclaré samedi que le plan en 28 points rédigé par Washington pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine ne constituait pas son « offre finale », alors que la proposition suscite des préoccupations à Kiev et parmi ses alliés.

« Nous voulons la paix. Elle aurait dû arriver depuis longtemps. Cette guerre entre l’Ukraine et la Russie n’aurait jamais dû se produire », a affirmé Trump à des journalistes en quittant la Maison-Blanche.

« Nous essayons de la faire cesser. D’une manière ou d’une autre, nous devons y mettre fin », a-t-il insisté, ajoutant que si le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejetait le plan, il pourrait « continuer à se battre de toutes ses forces ».

Selon le projet, l’Ukraine devrait céder des territoires supplémentaires à la Russie, limiter la taille de son armée et renoncer formellement à son adhésion à l’OTAN. Trump a donné à son homologue ukrainien jusqu’à jeudi pour répondre.

Zelensky a reconnu être confronté à un choix difficile, à savoir « la perte de notre dignité ou le risque de perdre un partenaire essentiel ».

Plus tôt samedi, les dirigeants de neuf pays européens, ainsi que le Japon, le Canada et de hauts responsables de l’UE, ont exprimé leur inquiétude concernant les limitations prévues sur les forces armées ukrainiennes, estimant qu’elles « laisseraient l’Ukraine vulnérable à de futures attaques ».

La Russie a lancé son « opération militaire spéciale » en février 2022 pour ce qu’elle présente comme la « dénazification » et la démilitarisation de l’Ukraine. Outre les restrictions imposées à l’armée ukrainienne et l’exclusion d’une adhésion à l’OTAN, Moscou réclame également que la langue russe bénéficie d’un statut officiel en Ukraine.


* Traduit de l'anglais par Adama Bamba

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