
Quds
AA / Jérusalem / Zein Khalil et Mohammad Sio
Trois captifs israéliens doivent être libérés par des groupes palestiniens à Gaza jeudi, en échange de 110 prisonniers dans les prisons israéliennes, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Dans une déclaration, Abu Obaida, porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades Qassam, a indiqué que trois Israéliens – Arbel Yehud, Agam Berger et Gadi Moshe Mozes – seront libérés jeudi.
Le Bureau des Médias des Prisonniers, géré par le Hamas, a indiqué que 110 prisonniers palestiniens seront également libérés par Israël jeudi.
Les prisonniers à libérer comprennent 32 détenus purgeant des peines à vie, 48 avec des peines longues et 30 mineurs, a précisé le bureau des médias dans un communiqué.
Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a confirmé mercredi soir avoir reçu une liste des captifs devant être libérés de Gaza jeudi.
Selon la radio de l'armée israélienne, cinq ressortissants thaïlandais et trois Israéliens, dont Yehud, seront libérés jeudi.
Israël a utilisé le cas de Yehud pour justifier les retards dans l'autorisation du retour des Palestiniens déplacés vers leurs zones dans le nord de Gaza, entre samedi et lundi matin.
La première phase de six semaines de l'accord de cessez-le-feu est entrée en vigueur le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué plus de 47 400 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 111 000 personnes depuis le 7 octobre 2023.
Sept captifs israéliens, dont quatre soldats, ont été libérés à ce jour en échange de 290 prisonniers palestiniens depuis l'entrée en vigueur de l'accord.
Dans le cadre de la première phase de l'accord, 33 captifs israéliens doivent être libérés en échange d'un nombre estimé de 1 700 à 2 000 détenus palestiniens.
L'assaut israélien sur Gaza a laissé plus de 11 000 personnes disparues, avec des destructions massives et une crise humanitaire qui a coûté la vie à de nombreuses personnes âgées et enfants dans l'une des pires catastrophes humanitaires mondiales de tous les temps.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt en novembre dernier contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également confronté à un dossier pour génocide devant la Cour internationale de Justice concernant sa guerre contre l'enclave.
Traduit de l’Anglais par Adama Bamba
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