Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a défendu ce mercredi la légitimité de la détention d’une ressortissante iranienne en France, tout en appelant Téhéran à libérer deux citoyens français actuellement emprisonnés en Iran.
Christophe Lemoine, porte-parole du ministère, a indiqué que l’arrestation de l’Iranienne concernée, identifiée par les médias comme étant Nisan Diary, « s’est faite dans un cadre judiciaire clair et légitime ». Il a refusé de commenter plus en détail cette situation individuelle, mais a insisté : « c’est une détention qui s’est faite de manière conforme [aux] règles en vigueur ».
Ce dossier judiciaire survient dans un contexte diplomatique tendu entre les deux pays, marqué par la détention de plusieurs ressortissants français en Iran. La France réclame leur libération, dans ce qu’elle considère comme une instrumentalisation politique des procédures judiciaires iraniennes.
Ces tensions s’inscrivent également dans une dynamique plus large d’impasse diplomatique autour du programme nucléaire iranien. Interrogé sur l’état des discussions, Lemoine a rappelé que « des cycles, des sessions de négociations » ont eu lieu, notamment « entre Américains et Iraniens » ainsi que « entre Européens et Iraniens ».
Le porte-parole a tenu à souligner que « la coordination entre Européens et Américains se fait », confirmant ainsi une cohérence des efforts transatlantiques pour tenter de relancer le dialogue avec Téhéran.
Depuis l’arrêt des négociations officielles sur le nucléaire, les espoirs de réactiver l’accord de 2015 (JCPOA) s’amenuisent.
