Tensions diplomatiques autour de la demande de libération d'une universitaire franco-iranienne
- L’arrestation de Fariba Adelkhah risque d’affecter les relations franco-iraniennes, au moment où la France, ainsi que d’autres pays européens, s’efforcent de sauver l’accord sur le nucléaire iranien.
Tahran
AA / Téhéran (Iran)
Le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Abbas Moussaoui, a critiqué, vendredi, une requête française exigeant la libération de l’universitaire franco-iranienne, détenue en Iran, Fariba Adelkhah.
Moussaoui a déclaré à la presse officielle iranienne, que la demande française représentait une ingérence dans les affaires internes de son pays, affirmant que cela ne ferait que compliquer le processus judiciaire concernant cette affaire.
Et d’indiquer que l’Iran ne reconnait pas la double nationalité de ses citoyens, précisant que l’universitaire Fariba Adelkhah est avant tout citoyenne de la république islamique d’Iran et qu’elle bénéficie de tous les droits que lui garantit l’Etat iranien.
Le porte-parole de l'Autorité judiciaire iranienne, Gholamhossein Esmaïli, avait reconnu, en juillet dernier, l’arrestation de Fariba Adelkhah, Universitaire et Chercheuse au Centre de recherches internationales de Sciences Po-Paris (Ceri).
Le quai d’Orsay avait exigé, jeudi, des autorités iraniennes qu’elles libèrent Adelkhah, titulaire de la nationalité française en plus de sa nationalité iranienne.
L’arrestation d’Adelkhah risque d’affecter les relations franco-iraniennes, au moment où la France, ainsi que d’autres pays européens, s’efforcent de sauver l’accord sur le nucléaire iranien.