
Istanbul
AA / İstanbul / Berk Kutay Gokmen
Taïwan a rejeté, jeudi, les accusations de la Chine selon lesquelles son armée serait responsable d’une cyberattaque contre une entreprise technologique à Guangzhou, après que les autorités ont émis des mandats d’arrêt contre 20 suspects, rapporte Focus Taiwan.
La police de Guangzhou affirme que les suspects feraient partie du Commandement des forces d’information, de communication et de l'électronique de Taïwan (ICEFCOM).
Les autorités chinoises ont déclaré que ces suspects étaient responsables d’une cyberattaque survenue le 20 mai, visant le système backend d’une installation en libre-service d’une entreprise.
L’ICEFCOM est accusé d’avoir orchestré cette activité cybercriminelle illégale et d’être impliqué dans des actes criminels.
Une récompense de 10 000 yuans (1 390 dollars) a été allouée pour l'arrestation de chacun des 20 individus recherchés, dont les numéros d’identité nationale ont également été rendus publics.
Des rapports antérieurs, notamment de l’agence de presse officielle chinoise Xinhua le 27 mai, qualifiaient les assaillants de « hackers ».
En réponse, l’ICEFCOM a qualifié ces accusations de « sans fondement » et de «diffamatoires».
L’organisation a déclaré que ces allégations, diffusées les 20 et 27 mai, ont été amplifiées par les médias d’État chinois et relayées par le Bureau des affaires taïwanaises.
L’ICEFCOM a affirmé que cette démarche faisait partie d’une vaste campagne de propagande visant à «déstabiliser et à intimider » les Taïwanais.
La Chine considère Taïwan comme une province séparatiste, tandis que l’île revendique son indépendance.
* Traduit de l'anglais par Sanaa Amir
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