Syrie : un soldat tué par le groupe terroriste FDS à Alep
- Le ministère de la Défense accuse les Forces démocratiques syriennes (FDS) de violer les accords par des infiltrations, des tirs d’artillerie et des fermetures de routes à Alep

Istanbul
AA / Istanbul / Mohammad Sio
Un soldat de l’armée syrienne a été tué mardi alors qu’il tentait de repousser une infiltration des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les YPG/PKK, dans le gouvernorat d’Alep, au nord du pays, a annoncé le ministère de la Défense.
Selon un communiqué du bureau médiatique du ministère, relayé par l’agence officielle SANA, « deux groupes des FDS ont tenté de s’infiltrer dans les positions de l’armée syrienne dans la zone de Tel Maaz, à l’est d’Alep, vers 2 h 35 (heure locale) ».
Le ministère a indiqué que de violents affrontements ont éclaté à la suite de cette « escalade », entraînant la mort du soldat.
Il a précisé que les unités de l’armée, « conformément aux règles d’engagement », ont riposté, déjoué la tentative d’infiltration et contraint les assaillants à se replier vers leurs positions initiales.
La déclaration souligne que cette escalade intervient alors que les forces des FDS poursuivent des tirs réguliers sur les positions de l’armée à Manbij et Deir Hafer.
Le ministère a par ailleurs accusé les FDS de fermer ponctuellement certaines routes près du rond-point de Lairamon, dans le nord-ouest d’Alep, en violation des accords conclus avec le gouvernement syrien.
Il a exhorté les FDS à respecter les accords signés, à cesser les infiltrations, les bombardements et les provocations visant les soldats et les civils dans la ville d’Alep et sa campagne orientale, avertissant que la poursuite de ces actions « entraînera de nouvelles conséquences ».
Le 10 mars, la présidence syrienne avait annoncé la signature d’un accord prévoyant l’intégration des FDS dans les institutions de l’État, réaffirmant l’unité territoriale du pays et rejetant toute tentative de division.
Pour rappel, les FDS sont dominées par les YPG, branche syrienne du groupe terroriste PKK.
Depuis la chute de Bachar al-Assad l’an dernier, après 24 ans au pouvoir, le gouvernement syrien a renforcé ses efforts sécuritaires.
Assad, qui dirigeait le pays depuis près d’un quart de siècle, s’est réfugié en Russie en décembre, mettant fin au régime du parti Baas en place depuis 1963. Une nouvelle administration transitoire, dirigée par le président Ahmed Al-Charaa, a été formée en janvier.
* Traduit de l'anglais par Adama Bamba