Syrie : Manifestation à Idleb contre les attaques du Régime contre la Ghouta orientale
Les manifestants ont revendiqué la levée du blocus qui s'est intensifié durant la dernière période.

İdlib
AA/Idleb /Eşref Musa، Burak Karacaoğlu
La province d'Idleb, située dans le nord-ouest de la Syrie, a été témoin d'une manifestation contre les attaques du Régime contre la Ghouta orientale assiégée. Les manifestants ont revendiqué la levée du siège qui s'est intensifié durant la dernière période.
Ils ont hissé des banderoles sur lesquelles ils ont écrit en arabe et en anglais : "Les enfants de la Ghouta orientale réclament au monde des aides", "La Ghouta orientale est arrosée de sang", "La Ghouta orientale est assiégée"...
Femmes et enfants ont participé à la manifestation et ont appelé les factions de l'opposition à s'unifier.
"Quand mon frère à la Ghouta souffre, je ressens la même souffrance que lui. Quand il perd son enfant, j'ai aussi l'impression que j'ai perdu le mien", a déclaré Abid Alimine, l'un des manifestants.
Il a ajouté, dans une déclaration accordée à Anadolu, que les factions de l'opposition doivent s'unir pour mettre un terme aux attaques et aux bombardements.
"Nous nous sommes révoltés pour sauver toute la Syrie du Régime d'el-Assad et pas uniquement Idleb, la Ghouta orientale ou Soueïda", a-t-il indiqué.
Abdel Fatah Obeida a, de son côté, avancé qu'ils ont décidé de manifester pour appeler les factions de l'opposition à s'unir et revendiquer la levée du blocus imposé à la Ghouta orientale.
"Notre objectif n'était pas de plonger Idleb dans une situation similaire à celle de la Bande de Gaza, mais nous nous sommes engagés dans cette voie pour sauver la Syrie du Régime", a-t-il expliqué.
Depuis mardi matin, 79 civils ont été tués dans des raids aérien et des frappes de l'artillerie du Régime. Le nombre des victimes des attaques opérées lundi est passé de 88 à 167 morts.
La Ghouta orientale, assiégée par les forces du Régime depuis cinq ans, est parmi les zones de désescalade déterminées dans le cadre des pourparlers d’Astana de 2017 parrainés par la Turquie, la Russie et l'Iran.
Elle représente également l'un des derniers bastions de l'opposition à Damas.
Afin de renforcer davantage le blocus sur la région où vivent quelques 400 mille civils, les forces du Régime soutenues par la Russie ont intensifié leurs opérations militaires au cours des derniers mois. Des secouristes affirment que les bombardements ont ciblé des hôpitaux et des centres médicaux.
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