AA - Gaziantep (Turquie)

Après sa rénovation par des institutions turques, le lycée "Ahmet Selim Mulla", situé dans la ville syrienne de Jarablus (Nord), accueille chaque jour de plus en plus d’élèves.

Dans le cadre de l'opération "Bouclier de l'Euphrate", l’Armée syrienne libre (ASL), soutenue par les troupes turques et les forces aériennes de la coalition internationale, avait libéré cette ville syrienne de la province d’Alep, proche de la frontière turque, de l'emprise de l'organisation terroriste Daech.

Aujourd’hui, la ville se drape de nouveaux atours grâce au soutien de la Turquie.

Le lycée "Ahmet Selim Mulla", qui servait de "prison" à l'organisation terroriste Daech, lorsque la ville était sous son contrôle, est devenu le plus grand établissement éducatif de Jarabulus après sa rénovation par le ministère turc de l’Education nationale, la province de Gaziantep (sud-est de la Turquie), la mairie de Gaziantep et plusieurs autres organisations non-gouvernementales.

L’établissement qui avait rouvert ses portes le 20 novembre 2016, accueillait à cette date seulement 600 élèves. A ce jour, ce chiffre s’est élevé à 1 400 élèves qui proviennent de différentes zones de la Syrie, notamment Alep, Idleb, Deir ez-Zor et Hama.

Lors d’un entretien accordé à l’agence Anadolu (AA), le directeur du lycée, Ahmet Tahir, a assuré que son établissement est le plus "grand" et le "meilleur" parmi tous les autres existants dans la zone.

"Lorsque Daech contrôlait Jarablus, tous les enfants avaient fui dans leurs villages avec leurs parents. C’est la raison pour laquelle le système scolaire était quasiment à l'arrêt. Puis, dans le cadre de l’opération lancée par la Turquie, ce lycée a été ouvert. Les élèves ont commencé à retourner aux bancs de l'école. Nous avons réussi à atteindre le chiffre de 1 400 élèves. Chaque jours, ce nombre augmente », a-t-il dit.

Selon lui, les élèves qui étudient dans cette école, qui a été restaurée avec le soutien de la Turquie, changeront l’avenir de la Syrie.

Tahir a conclu en saluant l'action du gouvernement turc et des autres institutions qui ont permis le retour à la normale et la réouverture de l’école.