Syrie: Des civils quittent Afrin avant l'éventuelle opération militaire turque contre le PYD
- Le président turc, Erdogan avait annoncé qu'une opération militaire peut être lancée à tout moment contre l'organisation terroriste qui occupe Afrin

Ankara
AA – Idleb/Afrin – Nur Gülsoy
Des civils quittent la ville d'Afrin, dans le Nord de la Syrie près de la frontière turque où la tension est montée d'un cran, avant l'éventuelle opération militaire de la Turquie contre l'organisation terroriste PYD/PKK.
Selon des informations obtenues par l'Agence Anadolu auprès de sources sûres dans le centre d'Afrin, des civils ont commencé à quitter la ville en petits groupes.
Les sources, ayant requis l'anonymat, ont indiqué que les civils d'Afrin (relevant de la province d'Alep) n'ont pris que peu d'affaires pour quitter la ville en voiture dans la soirée.
Des dizaines de véhicules sont arrivés dans les zones de contrôle du Régime dans le nord d'Alep.
Des sources locales ont noté que le climat à Afrin, où la vie s'est ralentie, est très tendu.
Plus tôt dans la journée, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, lors de la réunion du groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti), que son pays détruira prochainement les repères des terroristes en Syrie, commençant par les villes d’Afrin et de Manbij, dans le Rif du nord de la province d’Idleb.
Erdogan a prévenu d’une opération imminente ciblant Afrin, après que la Coalition internationale ait annoncé qu’elle coopèrerait avec «les Forces démocratiques syriennes (FDS)», pour former une nouvelle force frontalière dans le nord de la Syrie formée de 30 mille personnes.
Les éléments armés du PYD représentent la colonne vertébrale de cette force soutenue par les Etats-Unis et utilisée par l’organisation comme façade de ses activités terroristes.