AA / Istanbul / Mariem Njeh

Le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné vendredi « avec la plus grande fermeté » l’explosion ayant visé une mosquée de la ville de Homs, au centre de la Syrie, pendant la prière du vendredi, qualifiant l’attaque de « crime terroriste odieux ».

Dans un communiqué publié à Damas, le ministère a indiqué que l’explosion, survenue dans la mosquée Ali ibn Abi Talib, avait fait plusieurs morts et blessés parmi des civils innocents, dénonçant une attaque qui constitue, selon lui, « une violation flagrante des valeurs humaines et morales ».

Le ministère a estimé que cet acte s’inscrit dans le cadre de « tentatives désespérées et répétées visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité et à semer le chaos parmi les Syriens ».

Damas a par ailleurs réaffirmé sa « position ferme dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes », soulignant que de tels actes « ne dissuaderont pas l’État syrien de poursuivre ses efforts pour renforcer la sécurité, protéger les citoyens et traduire en justice les personnes impliquées dans ces crimes ».

Le ministère a enfin présenté ses « plus sincères condoléances » aux familles des victimes et exprimé sa solidarité avec elles, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Plus tôt vendredi, le ministère syrien de l’Intérieur avait annoncé que le bilan de l’explosion s’était alourdi à six morts et 21 blessés, qualifiant l’incident d’« attentat terroriste ». Les forces de sécurité ont bouclé le secteur et ouvert une enquête afin d’identifier les auteurs de l’attaque.

Selon des médias officiels syriens, citant une source sécuritaire, l’explosion aurait été provoquée par des engins explosifs placés à l’intérieur de la mosquée, les investigations se poursuivant pour en déterminer les circonstances exactes.