AA/Idleb/Mehmet Burak Karacaoğlu,Eşref Musa

Plus de 148 mille civils ont été forcés de quitter leur domicile dans le nord et le nord-ouest de la Syrie au cours des six derniers jours pour se diriger vers des zones proches de la frontière turque, en raison des attaques du Régime d'al-Assad et de la Russie sur la zone de désescalade à Idleb.

Selon les informations recueillies par Anadolu auprès du Groupe de coordination du secours en Syrie (Syria's Response Coordination Group), les vagues migratoires se poursuivent vers la frontière turque depuis la ville d'Idleb et de la localité de Daaret Izza et les autres villages dans l'ouest de le sud de la province d'Alep.

Plus de 148 mille civils ont été contraints de se déplacer au cours des 6 derniers jours de la zone de désescalade, dans le nord de la Syrie, vers la frontière turque, en raison des attaques de la Russie et des forces composées de l'armée du Régime et des groupes terroristes soutenus par l'Iran.

La majorité des déplacés s'est rendue dans les camps à la frontière avec la Turquie, tandis que d'autres se sont rendus dans les zones des opérations du "Bouclier de l'Euphrate" et de "Rameau d'olivier", libérées du terrorisme par la Turquie.

Le nombre des déplacés depuis la ville d'Idleb et ses environs et du Rif du sud et du sud-est, en plus des Rifs de l'ouest et du sud de la province d'Alep, a atteint 1 million 942 mille personnes déplacées depuis janvier 2019.

En septembre 2018, la Turquie et la Russie sont convenues de faire d'Idleb une zone de désescalade dans laquelle les actes d'agression sont expressément interdits.

Mais plus de 1 800 civils ont été tués dans les attaques du Régime et des forces russes dans la zone alors que le cessez-le-feu continue d'être violé.