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Suspension des subventions à l'Université Lyon 2 : "Le Trumpisme vient de traverser l'Atlantique", déplore Mélenchon

-Le député et candidat à la présidence de LR Laurent Wauquiez avait annoncé plus tôt dans la journée de mercredi la suspension des subventions de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l’université Lyon 2 qu'il accuse de « dérive islamo-gauchiste »

Ekip  | 07.05.2025 - Mıse À Jour : 07.05.2025
Suspension des subventions à l'Université Lyon 2 : "Le Trumpisme vient de traverser l'Atlantique", déplore Mélenchon

Tunis

AA/Tunis

"Le Trumpisme vient de traverser l'Atlantique" a écrit le fondateur de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, en réaction à la suspension des subventions à l'université Lyon 2.

" Wauquiez ordonne la suppression de toute subvention à l'université Lyon 2 qu'il accuse "d'islamogauchisme". Sa surenchère face à Retailleau vire à la police politique et à l'obscurantisme contre les universités", a déploré Mélenchon dans une publication sur son compte X.

"Le trumpisme vient de traverser l'Atlantique", écrit-il en référence à l'assaut du gouvernement américain sur les grandes universités du pays.

Le député et candidat à la présidence de LR Laurent Wauquiez avait annoncé plus tôt dans la journée de mercredi la suspension des subventions de la région Auvergne-Rhône-Alpes à l’université Lyon 2. Il accuse l’établissement de « dérive islamo-gauchiste ».

« Je me bats pour qu’on impose une mission d’inspection indépendante sur la dérive islamo-gauchiste de cette université », a déclaré sur CNews/Europe 1 le député Les Républicains qui conserve le titre de « conseiller spécial » du nouveau président de la région, Fabrice Pannekoucke, a rapporté Ouest-France.

Sans donner de détails, il a précisé que les coupes portaient sur les « subventions de coopération ».

En 2022, la région Auvergne-Rhône-Alpes avait déjà suspendu l’octroi de bourses à la mobilité internationale et ses coopérations avec Sciences Po Grenoble, traversé par de vifs débats sur la notion d’islamophobie, rappelle le même média.

L’opposition socialiste, par la voix du vice-président du groupe Johann Cesa, a immédiatement dénoncé une décision « anti-républicaine », « brutale, sans nuance qui va pénaliser des milliers d’étudiants ». La députée écologiste Marie-Charlotte Garin évoque, quant à elle, la création d’un « délit d’opinion universitaire » de l’élu de droite, rapporte la même source.

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