Surveillante tuée à Nogent : Macron dénonce "un déferlement de violence insensé"
- Une surveillante de 31 ans est décédée ce mardi matin après avoir été poignardée par un élève à l’entrée du collège Françoise Dolto de Nogent

France
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
Le président français, Emmanuel Macron, a réagi ce mardi à la mort d'une surveillante, poignardée par un élève à l’entrée du collège Françoise Dolto de Nogent, en Haute-Marne, dénonçant "un déferlement de violence insensé".
"Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé", a écrit Macron sur le réseau social X.
"Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative", a-t-il ajouté.
"La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime", a-t-il encore indiqué.
"À nouveau, l’horreur. Cette fois, c’est un collège de Nogent, où une assistante d’éducation a été poignardée, tuée par un élève de 14 ans. Nos pensées vont à son petit garçon, à sa famille, aux siens et à toute la communauté éducative", a de son côté déclaré le Premier ministre François Bayrou.
Bayrou a indiqué que "le gouvernement a l'intention d'aller dans le sens de l'expérimentation de portiques à l'entrée des établissements scolaires"."Nous ne pouvons pas rester dans l'observation", a-t-il ajouté à l'Assemblée nationale.
Une surveillante de 31 ans est décédée ce mardi matin après avoir été poignardée par un élève à l’entrée du collège Françoise Dolto de Nogent, en Haute-Marne, dans le nord-est de la France.
La victime, qui participait à une contrôle des sacs à l’entrée de l’établissement, a été attaquée au couteau. Grièvement blessée, elle a succombé à ses blessures dans la matinée.
L’élève a été placé en garde à vue. Ses motivations restent encore inconnues.
Interrogée sur le profil du suspect, la ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a parlé d'un "jeune d'une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présentait pas de difficultés particulières". Il avait tout de même été exclu à plusieurs reprises pour avoir "perturbé la classe", mais "depuis le mois de novembre, il n'y avait pas du tout de difficultés avec cet élève". Le collégien était même "ambassadeur harcèlement" dans l'établissement.