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Serbie : NIS a obtenu une licence de l’OFAC l’autorisant à poursuivre ses activités jusqu’au 23 janvier

– « Nous protégerons notre sécurité énergétique, comme nous l’avons fait jusqu’à présent », a déclaré la ministre Dubravka Dedovic Handanovic

Mariem Njeh  | 01.01.2026 - Mıse À Jour : 01.01.2026
Serbie : NIS a obtenu une licence de l’OFAC l’autorisant à poursuivre ses activités jusqu’au 23 janvier

Istanbul

AA / Istanbul / Mariem Njeh

La compagnie pétrolière serbe Naftna industrija Srbije (NIS) a obtenu une licence de le bureau américain de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) l’autorisant à poursuivre ses activités jusqu’au 23 janvier, a confirmé mercredi la ministre serbe des Mines et de l’Énergie, Dubravka Đedović Handanović sur le réseau social américain Instagram.

« Chers concitoyens, une excellente nouvelle pour la fin de l’année pour notre pays : j’ai le plaisir de vous informer que la NIS a obtenu une licence de l’OFAC américain pour poursuivre ses activités jusqu’au 23 janvier », a annoncé la ministre sur son compte Instagram.

Elle a précisé que cette décision permettra à la raffinerie de Pancevo, la seule du pays, de reprendre ses activités après 36 jours d’arrêt.

« Sous la direction de Vucic (président de la Serbie), grâce à une lutte diplomatique, nous avons réussi presque l’impossible. Nous protégerons notre sécurité énergétique, comme nous l’avons fait jusqu’à présent », a-t-elle ajouté.

- L'Industrie pétrolière de Serbie inscrite sur la liste des sanctions américaines

L'Industrie pétrolière de Serbie (NIS) avait été inscrite sur la liste noire de Washington. Le département du Trésor américain avait alors annoncé avoir pris des mesures pour réduire les revenus énergétiques de la Russie, conformément aux engagements du G7, en sanctionnant Gazprom Neft, Surgutneftegas et leurs filiales, dont NIS fait partie.

Face à cette décision, Belgrade avait sollicité des délais, arguant de la nécessité de disposer de plus de temps pour mettre en œuvre les changements exigés par les États-Unis. La Serbie avait ainsi obtenu un report de près d'un an avant l'échéance actuelle.

Dès le mois de novembre, le président serbe Aleksandar Vucic avait alerté sur les conséquences économiques et financières « considérables » de cette mesure. Il avait prévenu que le risque dépassait le simple approvisionnement en carburant, évoquant la possibilité de sanctions secondaires américaines contre la Banque nationale de Serbie et les prêteurs commerciaux du pays.

« Si des sanctions sont appliquées, nous risquons un arrêt complet des services de paiement, l'effondrement des transactions par carte et la perturbation de l'octroi de crédits », avait-il déclaré à l'époque, soulignant que la banque centrale et l'ensemble du système bancaire commercial seraient menacés.

Le chef de l'État avait également averti qu'un tel arrêt perturberait les chaînes d'approvisionnement, la distribution alimentaire et jusqu'à la production d'électricité. « Il ne s'agit pas seulement du pétrole. Il s'agit de la vie entière de la République de Serbie », avait-il souligné.

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