Scène d’horreur à Gaza : Des soldats israéliens font sauter un immeuble juste pour annoncer le sexe d'un nouveau-né
- La vidéo, où l'absurde le dispute à l’inhumanité, témoigne à nouveau de l'impunité dont jouissent les forces israéliennes dans les « opérations » qu’elles continuent de mener contre les civils palestiniens
Ankara
AA / Ankara - Istanbul / Mustafa Deveci et Asiye Latife Yilmaz
Une vidéo a circulé sur Internet, lundi, montrant des soldats israéliens faisant sauter un immeuble résidentiel à Gaza, juste pour utiliser l'explosion qui en a résulté pour annoncer le sexe d'un nouveau-né avec de la fumée bleue, le tout accompagné de rires, dans une scène consternante et d'une cruauté inouïe.
Dans cette vidéo horrible, qui aurait été partagée par les soldats eux-mêmes sur les réseaux sociaux, on peut voir le moment où une puissante explosion détruit un bâtiment dans une zone civile, avec un nuage de fumée bleutée s'élevant dans le ciel, un clin d'œil pervers à la tradition des fêtes de dévoilement du sexe d'un nouveau-né. En arrière-plan, on entend des rires tandis que la caméra fait un panoramique sur les décombres.
Ce énième épisode où l'absurde le dispute à l’inhumanité témoigne à nouveau de l'impunité dont jouissent les forces israéliennes dans les « opérations » qu’elles continuent de mener contre les civils palestiniens, dans le cadre de l'une des crises humanitaires les plus dévastatrices du XXIe siècle.
Le bilan des victimes de la guerre génocidaire menée par Israël contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, fait état de plus de 52 500 morts palestiniens, dont une majorité de femmes et d'enfants, tandis que 92 % des habitations de l'enclave ont été détruites ou endommagées. L'armée a eu recours à des bulldozers, à des bombardements aériens et à des explosions au sol, tandis que de nombreuses maisons ont été incendiées intentionnellement.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.
Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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