Séoul : la Corée du Nord tire deux missiles balistiques en direction de la mer de l'Est
- Le bureau du Premier ministre japonais a également confirmé le tir

Istanbul
AA / Istanbul / Riyad Al-Khaliq
La Corée du Sud a annoncé que le voisin du Nord a lancé, vendredi, deux missiles balistiques à courte portée en direction de la mer de l'Est.
Les chefs d'état-major interarmées ont déclaré dans un communiqué : "la Corée du Nord a lancé deux missiles balistiques à courte portée vers la mer de l'Est".
Le communiqué ajoute que "Séoul a détecté le tir depuis la région de Sunan à Pyongyang. Selon la même source, les deux missiles ont parcouru environ 250 km et 350 km, respectivement", a rapporté l'agence locale "Yonhap".
Les chefs d'état-major ont qualifié ce lancement de "provocation majeure" qui nuit non seulement à la paix et à la stabilité, mais représente aussi une menace pour la péninsule coréenne et la communauté internationale". Et de souligner qu'il s'agit d'une "violation flagrante" des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, selon le même communiqué.
"Notre armée est en état d'alerte en étroite coopération avec les États-Unis, tout en renforçant nos activités de contrôle et de surveillance", a-t-il indiqué.
Le bureau du Premier ministre japonais a confirmé le lancement dans un communiqué, affirmant que "Pyongyang a lancé au moins un missile balistique".
L'armée sud-coréenne a déclaré dimanche que la Corée du Nord avait tiré deux missiles balistiques en mer de l'Est, une dernière série de lancements qui font exacerber les tensions sur la péninsule coréenne.
L'agence de presse locale "Yonhap" a rapporté, citant le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), que ce dernier surveillait les lancements depuis la zone de "Tongchang-ri" dans la province du Nord "Pyongyan", sans fournir de plus amples détails.
Le lancement intervient plus d'un mois après que la Corée du Nord a lancé un missile balistique intercontinental. On pense qu'il est capable de cibler l'ensemble du continent américain.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni