AA / Moscou / Dimitri Chirciu et Zahir Safuoglu

​​​​​​​Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie n'avait reçu aucune information officielle des États-Unis concernant les résultats des négociations qui se sont tenues dimanche à Genève, en Suisse, sur le « plan de paix » relatif à la guerre russo-ukrainienne.

Dans une déclaration aux journalistes lundi, Peskov a précisé que Moscou suivait de près le déroulement des négociations et qu'elle restait dans l'attente, étant donné que celles-ci étaient toujours en cours.

La ville suisse de Genève a accueilli dimanche une réunion entre des responsables américains et ukrainiens afin de discuter du plan du président américain Donald Trump visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

En réponse aux allégations selon lesquelles certaines modifications auraient été apportées au plan américain lors des négociations de Genève, Peskov a déclaré : « Nous devons agir sur la base des informations provenant des canaux officiels. Nous ne disposons pas actuellement de telles informations ».

Peskov a indiqué qu'aucune réunion n'était prévue cette semaine entre la Russie et les États-Unis au sujet du plan de paix, tout en soulignant qu'ils étaient ouverts à cette idée.

Dimanche, la Maison Blanche a annoncé dans un communiqué que les responsables ukrainiens estimaient que le projet de plan de paix élaboré dans le but de mettre fin à la guerre russo-ukrainienne reflétait leurs intérêts nationaux.

Dans un communiqué publié dimanche, la Maison Blanche a annoncé un projet de plan de paix actualisé et révisé à la suite de discussions entre les délégations américaine et ukrainienne visant à examiner le plan de Trump pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, sans toutefois révéler les détails du plan actualisé.

Vendredi, l'agence Associated Press a publié une copie d'un plan en 28 points qu'elle a déclaré avoir été préparé par l'administration américaine pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

Kiev s'est opposée à plusieurs points du plan proposé, notamment ceux concernant l'abandon par l'Ukraine de territoires supplémentaires à l'est et son acceptation de ne pas adhérer définitivement à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), confirment des rapports médiatiques.

Depuis le 24 février 2022, la Russie mène une offensive militaire contre son voisin ukrainien et conditionne la fin de celle-ci à la renonciation de Kiev à rejoindre des structures militaires occidentales, ce que Kiev considère comme une « ingérence » dans ses affaires.

* Traduit de l'arabe par Mariem Njeh