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Russie : la bonne volonté comme unique condition préalable aux négociations avec l'Ukraine

- Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que "Kiev doit faire preuve de bonne volonté"

Abduljabbar Aburas  | 08.11.2022 - Mıse À Jour : 09.11.2022
Russie : la bonne volonté comme unique condition préalable aux négociations avec l'Ukraine

Moskova

AA / Moscou / Abduljabbar Aburas

La Russie a déclaré, ce mardi, qu'elle n'avait pas de "conditions préalables" pour négocier avec l'Ukraine, afin de mettre fin au conflit actuel, mais "Kiev doit faire preuve de bonne volonté".

"Il n'y a pas de conditions préalables de notre part, à l'exception de la principale, qui est que l'Ukraine fasse preuve de bonne volonté", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andrey Rudenko.

Les déclarations de l’officiel russe ont été prononcées suite aux propos du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, évoquant le "respect de la Charte des Nations unies et de l'indemnisation des pertes" comme conditions pour des négociations avec la Russie.

"La Russie a toujours manifesté sa volonté de tenir des pourparlers de paix", a ajouté Rudenko.

"L'Ukraine a adopté une loi qui interdit de mener des pourparlers de paix avec la Russie. C'est leur choix. (Mais) nous nous sommes toujours déclarés prêts à de telles négociations", a-t-il déclaré, notant que l'Ukraine avait stoppé les pourparlers.

En réponse à la question portant sur les pourparlers entre la Russie et les États-Unis sur l'Ukraine, le diplomate russe a répondu : "Non, nous n'en avons pas (de telles discussions)".

Rudenko a fait savoir que Moscou étudiait les propositions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) visant à établir une zone de sécurité, autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud-est de l'Ukraine.

Concernant l'accord sur les céréales, le vice-ministre russe a exprimé le mécontentement de Moscou quant à la mise en œuvre de la partie russe de l'accord sur les céréales.

"Nous ne constatons pas beaucoup de progrès dans la mise en œuvre de la section russe. Nous prendrons tous les facteurs en considération lors de la prise de décision finale, concernant la prolongation de l'accord", a affirmé Rudenko.

Le 22 juillet dernier, Istanbul a accueilli la signature du "Document sur l'Initiative pour la sécurité du transport maritime des céréales et des denrées alimentaires depuis les ports ukrainiens" entre la Türkiye, la Russie, l'Ukraine et les Nations unies.

L'accord incluait également la sécurisation des exportations de céréales, bloquées dans les ports ukrainiens de la mer Noire (Europe de l'Est), vers les pays du monde, et ce, afin de faire face à la crise alimentaire mondiale, qui menace de provoquer une catastrophe humanitaire.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

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