Rumeurs de transidentité : Brigitte Macron se pourvoit en cassation après la relaxe des deux prévenues
- La Première dame de France conteste la décision de la cour d’appel de Paris qui avait relaxé deux femmes accusées d’avoir propagé une rumeur transphobe à son encontre
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
L'épouse du Président français, Brigitte Macron, a décidé de se pourvoir en cassation après la relaxe prononcée jeudi dernier par la cour d’appel de Paris en faveur de deux femmes ayant relayé une rumeur transphobe affirmant qu’elle serait une femme transgenre.
Cité par Le Figaro, son avocat Me Jean Ennochi a précisé que le frère de Brigitte Macron, Jean-Michel Trogneux, ainsi que le parquet général se sont également pourvus en cassation.
L’affaire remonte à 2021 lorsque Natacha Rey, qui se présente comme « journaliste indépendante autodidacte », et Amandine Roy, « médium », avaient largement diffusé cette rumeur lors d’un entretien de plus de quatre heures diffusé sur YouTube.
Les deux prévenues avaient notamment affirmé que Brigitte Macron « n’aurait jamais existé », que son frère aurait pris son identité après un changement de sexe et avaient diffusé des photos ainsi que des informations personnelles sur sa famille. La rumeur avait ensuite largement circulé sur les réseaux sociaux, jusqu’aux États-Unis où elle a été reprise par des sphères d’extrême droite en pleine campagne présidentielle.
En première instance, en septembre dernier, Rey et Roy avaient été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, assortie de dommages-intérêts pour Brigitte Macron et son frère.
Mais la cour d’appel a estimé que, pour 18 articles mis en cause, les faits n’entraient pas dans le cadre de la loi sur la presse et a prononcé une relaxe générale, retenant notamment la bonne foi des prévenues pour un passage concernant un détournement de mineur.
