AA / Londres

Le premier ministre britannique a déclaré, mercredi, qu'il se ferait "bientôt" administrer le vaccin contre la Covid-19 d'Oxford/AstraZeneca.

Répondant aux questions des députés de la Chambre des Communes, Boris Johnson a déclaré qu'il était enchanté à l'idée de se voir administrer le vaccin.

Cette annonce de Boris Johnson intervient dans un contexte de controverses autour du vaccin Oxford/AstraZeneca, de nombreux pays européens ayant temporairement interdit son utilisation, craignant qu'il ne provoque des thromboses.

Le Premier ministre répondait à la question du député conservateur Steve Brian qui demandait pourquoi certains États de l'UE avaient écarté les preuves scientifiques en rapport avec l'interdiction.

De nombreux pays du continent ont suspendu l'utilisation du vaccin en attendant d'en savoir plus sur sa fiabilité.

Le Danemark est le premier pays à suspendre l'utilisation du vaccin, suivi par la Norvège et l'Islande.

La France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie font également partie des pays qui ont suspendu la distribution du même vaccin et ont déclaré qu'ils attendraient le résultat d'une enquête menée par l'Agence européenne des médicaments (EMA).

La Belgique, la Pologne, la République tchèque et l'Ukraine, ont pour leur part déclaré vouloir continuer à utiliser le vaccin.

L'OMS a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve que les thromboses étaient liés au vaccin, et a exhorté tous les pays à ne pas interrompre leurs programmes de vaccination.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj