AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Le secrétaire général de Nations-Unies António Guterres a nommé, mercredi soir, l'Algerienne Leila Zerrougui à la tête de la mission des Nations-Unis pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco).

La ressortissante Africaine succède, ainsi, au Nigérien Maman Sidikou, taxé par le principal mouvement citoyen congolais la Lutte pour le changement (Lucha) "d'incompétence" et de "complaisance" dans la crise politique congolaise.

61 ans, Leila est magistrate et experte juridique en matière de droits de l’homme et en administration de la Justice.

Après une longue carrière dans la justice algérienne, elle a depuis le 13 juillet 2012 occupé les fonctions de représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le sort des enfants en temps de conflit armé.

Membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies depuis 2001, elle en devient présidente et rapporteur (2003-2008).

Déployée en RDC depuis 1999, la Monusco, forte de plus de 16 000 hommes et femmes de troupes, est la plus importante et la plus budgétivore mission de maintien de la paix de l'ONU au Monde.

Dans ce pays aux neuf frontières, les troupes onusiennes sont en majorité déployées dans l'Est où elles ont connu le 7 Décembre la pire attaque de l'histoire de l'ONU depuis 24 ans.

Quinze casques bleus tanzaniens avaient été tués et une cinquantaine d'autres blessés dans une attaque attribuée par Kinshasa et l'ONU à des rebelles ougandais des forces démocratiques alliés (ADF) qui sévissent dans cette région depuis plus de 20 ans.

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