Rassemblement à Londres : les manifestants demandent la levée de l’interdiction de « Palestine Action »
- Les protestataires dénoncent les arrestations par la police métropolitaine et scandent que la Grande-Bretagne ignore plus de 100 000 morts à Gaza

Greater London
AA / Londres / Burak Bir
Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi dans le centre de Londres pour demander au gouvernement britannique de lever l’interdiction du groupe militant « Palestine Action », scandant des slogans contre les arrestations policières et face au nombre croissant de victimes à Gaza.
Réunis sur Parliament Square, les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et des pancartes tout en criant : « Plus de 100 000 morts et vous nous arrêtez à la place » et « Résister au génocide n’est pas un crime ». Certaines banderoles affichaient : « Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action », « Désarmer l’éducation » ou encore « Ce n’est pas un crime d’agir contre le génocide ».
Cette manifestation faisait suite à l’annonce plus tôt dans la semaine de Defend Our Juries, le groupe organisateur, indiquant que plus de 1 000 personnes avaient promis de participer.
Des officiers de la Metropolitan Police ont procédé à plusieurs arrestations pendant le rassemblement, comme lors d’une manifestation similaire le mois dernier où plus de 500 personnes avaient été détenues.
Palestine Action a été interdit en juillet en vertu du Terrorism Act britannique de 2000, une décision qui a entraîné l’arrestation de centaines de manifestants pro-palestiniens pour avoir simplement brandi des pancartes ou exprimé leur soutien au groupe.
La manifestation intervient alors que la deuxième année du génocide à Gaza se poursuit. L’offensive militaire israélienne a fait au moins 64 300 morts palestiniens depuis octobre 2023, selon les autorités sanitaires de Gaza, laissant l’enclave dans des conditions de famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.
* Traduit de l'anglais par Adama Bamba
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