Monde

Rassemblement à Londres : les manifestants demandent la levée de l’interdiction de « Palestine Action »

- Les protestataires dénoncent les arrestations par la police métropolitaine et scandent que la Grande-Bretagne ignore plus de 100 000 morts à Gaza

Burak Bir  | 06.09.2025 - Mıse À Jour : 06.09.2025
Rassemblement à Londres : les manifestants demandent la levée de l’interdiction de « Palestine Action »

Greater London

AA / Londres / Burak Bir

Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi dans le centre de Londres pour demander au gouvernement britannique de lever l’interdiction du groupe militant « Palestine Action », scandant des slogans contre les arrestations policières et face au nombre croissant de victimes à Gaza.

Réunis sur Parliament Square, les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et des pancartes tout en criant : « Plus de 100 000 morts et vous nous arrêtez à la place » et « Résister au génocide n’est pas un crime ». Certaines banderoles affichaient : « Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action », « Désarmer l’éducation » ou encore « Ce n’est pas un crime d’agir contre le génocide ».

Cette manifestation faisait suite à l’annonce plus tôt dans la semaine de Defend Our Juries, le groupe organisateur, indiquant que plus de 1 000 personnes avaient promis de participer.

Des officiers de la Metropolitan Police ont procédé à plusieurs arrestations pendant le rassemblement, comme lors d’une manifestation similaire le mois dernier où plus de 500 personnes avaient été détenues.

Palestine Action a été interdit en juillet en vertu du Terrorism Act britannique de 2000, une décision qui a entraîné l’arrestation de centaines de manifestants pro-palestiniens pour avoir simplement brandi des pancartes ou exprimé leur soutien au groupe.

La manifestation intervient alors que la deuxième année du génocide à Gaza se poursuit. L’offensive militaire israélienne a fait au moins 64 300 morts palestiniens depuis octobre 2023, selon les autorités sanitaires de Gaza, laissant l’enclave dans des conditions de famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.

* Traduit de l'anglais par Adama Bamba

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.