Près de 50 morts dans des frappes israéliennes meurtrières sur des abris et des maisons à Gaza
- Les vidéos qui circulent en ligne montrent des corps brûlés, dont de nombreux enfants, et des personnes qui crient alors que les flammes dévorent leur environnement

Ankara
AA / Istanbul / Ahmed Asmar
Au moins 49 Palestiniens ont été tués dans deux frappes aériennes israéliennes visant une école abritant des personnes déplacées et une maison dans la ville de Gaza et à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, lundi matin.
Une source médicale a déclaré à Anadolu que le bilan de la frappe aérienne israélienne sur l'école Fahmi Al-Jirjawi, qui abrite des personnes déplacées, dans le quartier al-Daraj de la ville de Gaza, s'élevait à au moins 30 morts.
Un incendie a ravagé les tentes après le bombardement, ont indiqué Al-Aqsa TV et d'autres sources locales.
Des vidéos de témoins oculaires ont circulé en ligne, montrant des corps brûlés, dont de nombreux enfants, et d'autres personnes pleurant alors que les flammes consumaient leur environnement.
"Des corps carbonisés et des cris de personnes déplacées englouties par les flammes ont été vus et entendus depuis le site", indique un rapport.
Dans un communiqué, l'armée israélienne a confirmé la frappe, affirmant que le Hamas avait transformé l'abri en "centre de commandement et de contrôle". Elle n'a toutefois fourni aucune preuve à l'appui de cette affirmation.
Dans le même temps, 19 personnes ont été tuées et d'autres blessées lors d'une frappe aérienne israélienne sur une maison de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, selon une source médicale.
Des témoins oculaires ont déclaré à Anadolu que la frappe israélienne avait "complètement détruit" un bâtiment de plusieurs étages, à l'intérieur duquel se trouvaient des dizaines de personnes déplacées.
L'armée israélienne, rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, poursuit une offensive brutale contre Gaza depuis octobre 2023, tuant plus de 53 900 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour la guerre qu'il a menée contre l'enclave.
* Traduit par Tuncay Çakmak
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