Proposition de Coalition internationale contre le Hamas: La France n’envisage pas d’envoyer de militaires à Gaza
France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La France n’a pas « prévu d’envoyer quelque militaire Français que ce soit » dans la Bande de Gaza, a fait savoir mercredi le Président Emmanuel Macron au cours d’une déclaration à la presse depuis le tarmac de l’aéroport du Caire en Égypte.
Le chef de l’Etat, qui était invité à clarifier sa proposition de mobiliser la Coalition internationale contre Daech dans le cadre de la lutte contre le Hamas, a estimé qu’aujourdhui, il y a surtout « besoin de partager les informations, de créer de la coopération avec les pays de la région, et de bien cibler ».
« Nous ne sommes pas escalatoires nous même » a-t-il tenu à préciser, alors que l’annonce faite la veille, avait suscité de vives inquiétudes.
Emmanuel Macron a par ailleurs indiqué que « l’Égypte joue un rôle clé » dans la libération des otages et qu’un « protocole » était en cours de consolidation « pour l’évacuation » des ressortissants Français dont « une cinquantaine » se trouve dans la Bande de Gaza.
« Nous avons aussi un peu plus d’une centaine de personnels qui travaillent pour notre institut et leurs ayants-droits, ce qui fait qu’on a environ 170 personnes dans la Bande de Gaza qu’on veut pouvoir protéger si le pire advenait, et même le plus rapidement possible si les bombardements continuait » a-t-il poursuivi.
S’agissant des otages, le dirigeant Français a assuré avoir « plusieurs informations qui permettent d’avoir de l’espoir dans les prochaines heures » concernant une éventuelle libération de certains.
« Je ne veux pas donner de faux espoirs mais je pense que c’est possible et on va tout faire pour l’obtenir » a-t-il martelé.
À noter que cette visite en Égypte où il a échangé avec son homologue AbdelFattah Al-Sissi était la dernière étape d’une tournée-marathon d’Emmanuel Macron au Proche-Orient avant de regagner Paris.
Pour rappel, le chef de l’Etat est arrivé mardi matin à Tel Aviv, où il a d’abord échangé avec les familles des Français portés disparus, avant d’être reçu par son homologue israélien Isaac Herzog.
Il s’est ensuite dirigé vers Jérusalem pour un entretien avec Benjamin Netanyahu à l’issue duquel il a formulé sa proposition de voir la Coalition internationale contre Daech, être mobilisée contre le Hamas.
L’Elysée a par la suite précisé que la France souhaite « s'inspirer de l'expérience de la Coalition internationale contre Daech et voir quels aspects sont réplicables contre le Hamas », tout en notant que cette Coalition « ne se limite pas à des opérations sur le terrain mais implique aussi des formations des forces irakiennes, le partage d'information entre partenaires, la lutte contre le financement du terrorisme ».
Pour finir la journée de mardi, Emmanuel Macron a rallié Ramallah et s’est entretenu avec le président de l’autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, avec qui il a tenu une conférence de presse conjointe avant de se rendre en Jordanie.
Mercredi matin, il a été reçu au Palais Royal par le Roi Abdallah II avant de s’envoler pour Le Caire pour son entretien avec le Président Égyptien.
Il a quitté Le Caire aux alentours de 19 heures (heure française) direction Paris.
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