Proche-Orient : La France réagit aux allégations contre des employés de l'UNRWA
- La France exprime son inquiétude suite aux accusations portées contre des employés de l'UNRWA.

Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
La France a officiellement exprimé sa "consternation" après la révélation par l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) de la possible "participation de certains de ces employés aux attaques terroristes du 7 octobre contre Israël".
Par voie d'un communiqué publié vendredi soir, le ministère français des Affaires étrangères a également pris note de la décision de l'UNRWA de lancer une enquête et de suspendre ces employés.
Les attaques du 7 octobre, attribuées au Hamas et d'autres factions palestiniennes, ont été fermement condamnées par la France. "La France réitère sa condamnation sans équivoque des attaques terroristes commises par le Hamas et d’autres groupes terroristes le 7 octobre", poursuit le communiqué.
"Nous appelons l’UNRWA à prendre des mesures pour s’assurer qu’aucun discours de haine ne puisse plus prospérer en son sein sans sanction ferme", a déclaré le ministère.
Selon La Provence, la mairie de Marseille a suspendu ce 26 janvier au soir le versement de 80 000 euros d'aide en faveur des civils de Gaza, dans l'attente de connaître la position officielle de la France vis-à-vis de l'agence de l'ONU, dont des employés sont mis en cause dans les attaques du 7 octobre contre Israël. L'opposition municipale de droite avait interpellé le maire de Marseille à ce sujet en début de soirée, précise le quotidien régional.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a tué plus de 26 000 personnes et blessé plus de 65 000 autres, pour la plupart des enfants et des femmes, selon les autorités onusiennes et palestiniennes.
Les bombardements incessants indiscriminés d'Israël sur l'enclave palestinienne ont provoqué des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les mêmes sources.