AA / Londres / Aysu Bicer

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez a exprimé mercredi, son soutien au sujet d'une lettre envoyée par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au Conseil de sécurité de l'ONU, dans laquelle il a utilisé son autorité pour faire face à la catastrophe humanitaire à Gaza.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a invoqué, plus tôt mercredi, l'article 99 de la Charte des Nations unies pour attirer l'attention sur la situation dans la bande de Gaza et en Israël qui "pourrait menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales".

Le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a expliqué que c'était la première fois qu'António Guterres invoquait l'article 99 de la Charte de l'ONU, depuis qu'il a assumé le poste de secrétaire général des Nations unies en 2017.

Guterres a déclaré dans la lettre ce qui suit: "Plus de huit semaines d’hostilités à Gaza et en Israël ont créé d’épouvantables souffrances humaines, destructions physiques et traumatismes collectifs à travers Israël et le territoire palestinien occupé".

"Je partage pleinement les raisons pour lesquelles il a fait appel au Conseil de sécurité. Compte tenu du risque d'effondrement imminent de la situation humanitaire à Gaza, le Conseil de sécurité doit agir immédiatement et appeler à un cessez-le-feu humanitaire", a indiqué Sanchez.

Israël a repris vendredi dernier son offensive militaire sur la bande de Gaza après la fin d'une pause humanitaire qui a duré une semaine avec le mouvement de résistance palestinienne Hamas.

Au moins 16 248 Palestiniens ont été tués et plus de 43 616 autres blessés lors d'attaques aériennes et terrestres incessantes contre l'enclave assiégée depuis le 7 octobre à la suite d'une attaque transfrontalière surprise du Hamas.

Le bilan israélien des morts dans l'attaque du Hamas s'élève à 1 200, selon les chiffres officiels.

*Traduit de l'anglais par Malèk Jomni