AA / Paris / Ümit Dönmez

Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a laissé entendre vendredi sur BFMTV qu'une candidature à l’élection présidentielle de 2027 pourrait être une option envisageable. "Je suis disponible pour la nation", a-t-il déclaré en réponse aux questions insistantes des journalistes.

L’homme d’affaires, fréquemment invité sur les plateaux de BFMTV pour s’exprimer sur l’inflation et les tensions économiques, a réagi à un sondage Harris révélant que 43 % des Français le considèrent comme un candidat potentiel souhaitable pour la présidentielle, devant Bernard Arnault (34 %).

Interrogé sur les "idées" que lui inspirait ce sondage, Michel-Édouard Leclerc a affirmé son goût pour le débat public. "J'aime le débat public et ça me plaît de participer dans mon pays à faire évoluer la société", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il croit "au primat du politique" et au rôle des chefs d’entreprise dans l’évolution du pays.

Cependant, il est resté évasif sur ses intentions réelles. "Je vais vous laisser la réponse ouverte, sinon je ne vous intéresse plus", a-t-il répondu au journaliste, avant d’admettre, en insistant sur son engagement : "Je suis disponible pour la nation."

Cette déclaration, bien que sibylline, alimente les spéculations sur l’éventuelle candidature d’un entrepreneur à la présidentielle.

L’entrée en politique de figures du monde économique n’est pas inédite, en témoigne l’exemple de Donald Trump aux États-Unis ou de Silvio Berlusconi en Italie. En France, la question d’une candidature issue du monde de l’entreprise s’inscrit dans un climat de défiance croissante envers les partis traditionnels.