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Président polonais : Pas de preuves tangibles quant à la partie qui a lancé le missile

- Il est très probable qu'il s'agisse d'un missile de fabrication russe, mais l'enquête est toujours en cours, déclare Andrzej Duda

Büşra Nur Çakmak  | 16.11.2022 - Mıse À Jour : 17.11.2022
Président polonais : Pas de preuves tangibles quant à la partie qui a lancé le missile

Ankara

AA / Ankara / Busra Nur Cakmak

Il n'y a pas de preuves tangibles, pour l'instant, quant à l'auteur du lancement de missile sur le territoire polonais, a déclaré, mercredi, le président du pays.

"Nous savons qu'il y a eu, pratiquement toute la journée, des attaques de missiles russes contre l'Ukraine, mais nous n'avons pas de preuves tangibles pour le moment quant à l'auteur du lancement. L'enquête est toujours en cours", a déclaré Andrzej Duda à l'agence de presse polonaise PAP, au lendemain d'une attaque présumée au missile contre la Pologne -- près de sa frontière avec l'Ukraine -- et qui a tué deux civils.

"Il s'agissait très probablement d'un missile de production russe, mais tout cela est encore en cours d'investigation", a-t-il ajouté.

Duda a indiqué que des experts militaires et des procureurs travaillaient sur place et a salué l'offre du président américain, Joe Biden, d'envoyer des experts américains se joindre aux équipes polonaises.

Le Président polonais a indiqué qu'il était en contact avec les alliés de l'OTAN et qu'il avait eu des entretiens téléphoniques avec le Secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, le Président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le Chancelier allemand Olaf Scholz.

L'attaque présumée au missile s'est produite dans le village de Przewodow, dans l'est de la Pologne, à quelques kilomètres de la frontière avec l'Ukraine.

Interrogé par les journalistes à l'issue de sa rencontre avec plusieurs dirigeants mondiaux, lors de sa dernière journée au sommet du G20, à Bali, en Indonésie, le président Biden a présenté ses condoléances pour les deux victimes de l'explosion.

Interrogé pour savoir si le missile provenait de Russie, il a répondu : "Il y a des informations préliminaires qui le contesteraient. Je ne veux pas me prononcer avant qu'une enquête complète ne soit menée. Il est peu probable, au vu de la trajectoire, qu'il ait été tiré depuis la Russie."

De leur côté, les ambassadeurs de l'OTAN se réuniront, mercredi, à Bruxelles, pour discuter de la question des missiles russes qui auraient atterri sur le territoire de la Pologne, membre de l'alliance.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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