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Président des Maldives: "Les auteurs des crimes de guerre en Palestine occupée doivent être tenus responsables

- « Nous sommes convaincus que le ministère public a rassemblé suffisamment de preuves pour prouver qu’Israël a commis des crimes de guerre à Gaza », a déclaré Mohamed Muizzu

Raşa Evrensel, Necva Taştan  | 20.05.2024 - Mıse À Jour : 21.05.2024
Président des Maldives: "Les auteurs des crimes de guerre en Palestine occupée doivent être tenus responsables

Istanbul

AA/ Istanbul/ Raşa Evrensel, Necva Taştan

Le président des Maldives, Mohamed Muizzu, a déclaré lundi qu'aucun pays n'est au-dessus du droit international et souligné la nécessité de tenir pour responsables ceux qui commettent des crimes de guerre dans les territoires palestiniens occupés.

C'est ce qu'a fait savoir Muizzu, après avoir appris que le procureur de la Cour pénal international (CPI) Karim Khan avait demandé d'émettre des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Dans un post publié sur X, le président des Maldives a décrit la demande de mandat d’arrêt de Karim Khan contre Netanyahu et Gallant comme « une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien ».

Et d'ajouter: « Il n'y a aucun État au-dessus du droit international, et ceux qui commettent des crimes de guerre dans les territoires palestiniens occupés doivent être tenus pour responsables ».

« En tant qu'État partie au Statut de Rome, nous sommes convaincus que le Bureau du Procureur a rassemblé suffisamment de preuves pour prouver qu'Israël a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza », a-t-il poursuivi.

Le président des Maldives a conclu son discours en affirmant ce qui suit: "Nous explorerons tous les moyens en vue de soutenir le peuple palestinien sur la scène internationale".

Plus tôt dans la journée, le procureur pénal international Karim Khan a annoncé, par voie de communiqué, qu'il cherchait à émettre des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, son ministre de la Défense Yoav Gallant et trois dirigeants du Hamas, accusés d'avoir commis des « crimes de guerre ».

Les crimes israéliens comprennent « le fait d'affamer des civils comme méthode considérée comme un crime de guerre », « le fait de causer délibérément de grandes souffrances ou de graves dommages à l'intégrité physique ou à la santé », l' « homicide volontaire », « le fait de diriger délibérément des attaques contre la population civile », « » et l'« Extermination et/ou le meurtre », indique le même communiqué.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre contre Gaza, faisant environ 115 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.

Israël poursuit la guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et malgré le fait que la Cour internationale de Justice ait exigé des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.

La fermeture des points de passage de la bande de Gaza a exacerbé les souffrances de sa population, qui compte environ 2,3 millions de Palestiniens, dont environ 2 millions ont été contraints de fuir la guerre israélienne dans des conditions catastrophiques, en plus d'une grave pénurie d'eau, de nourriture et de médicaments.


*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni

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