Monde

Pompeo annonce des sanctions à 60 personnes dans plusieurs pays

- Le secrétaire d'État américain a déclaré qu' "il n'y a pas de solution militaire à la crise (libyenne)"

Mourad Belhaj  | 11.12.2019 - Mıse À Jour : 11.12.2019
Pompeo annonce des sanctions à 60 personnes dans plusieurs pays

United States

AA - Mustafa Kamel

Les États-Unis ont imposé des sanctions à 60 personnes dans différents pays pour leur implication dans des "violations des droits de l’Homme et (des actes de) répression", a annoncé le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo.

Pompeo a affirmé, lors d'une déclaration aux journalistes au siège du Département d'État, mercredi, qu'ils ont "imposé des sanctions à des personnes dans plusieurs pays (qu’il n’a pas mentionné) conformément à la loi de Magnitski", sans plus de précisions.

Cette loi autorise l'Administration américaine à imposer des sanctions aux personnes accusées de violations des droits de l'Homme, y compris le gel leurs avoirs, et l’interdiction d'entrer aux États-Unis.

"Les États-Unis soutiennent les gens contre les régimes oppressifs", a-t-il déclaré.

Dans ce contexte, le responsable américain a souligné que Washington poursuivra la politique de sanctions contre l'Iran, déclarant que les États-Unis imposeront de nouvelles sanctions aux entités et entreprises iraniennes, indiquant que ces sanctions "s'étendront aux réseaux de contrebande d'armes et à ceux qui coopèrent avec eux".

Pompeo a appelé tous les pays à faire pression sur l'Iran et a mis en garde contre "le danger de voyager en Iran, en particulier pour les Américains d'origine iranienne".

Il a aussi évoqué les crises de la région, tant en Libye qu'au Liban.

Concernant la Libye, qui connait depuis près de 8 ans une lutte pour le pouvoir, Pompeo a déclaré : "Il n'y a pas de solution militaire à la crise et nous voulons coopérer avec la Russie pour mettre fin au conflit".

À propos de la crise libanaise, Pompeo a noté : "La responsabilité d'améliorer la situation économique au Liban incombe au gouvernement (...) et c’est au peuple libanais qu’incombe la responsabilité de revendiquer sa souveraineté et son indépendance vis-à-vis des puissances extérieures".

Le Liban est, depuis le 17 octobre dernier, le théâtre de manifestations, qui ont poussé le gouvernement de Saad Hariri à démissionner le 29 octobre, plongeant le pays dans un état d’instabilité, sur fond de désaccord entre les forces politiques du pays quant au choix d’un nouveau Premier ministre.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın