AA/Washington

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné le passage à tabac du photojournaliste d'Anadolu (AA) Mustafa Harouf par les forces israéliennes à Jérusalem et a appelé Israël à "cesser de s'en prendre aux journalistes".

Après la diplomatie anglaise et les Nations unies, c'est au tour du Comité pour la protection des journalistes de condamner fermement l'agression par les forces israélienne d'un journaliste en mission.

Le photojournaliste agressé est Mustafa Harouf, qui travaille pour Anadolu à Jérusalem.

"L'agression physique de Mustafa Harouf n'est pas un incident isolé. Elle s'inscrit dans un ensemble d'agressions physiques et de menaces proférées par des soldats et des colons israéliens à l'encontre de journalistes exerçant leur métier en Cisjordanie et dans l'ensemble d'Israël, qui se sont multipliées de manière significative depuis le 7 octobre", a écrit le CPJ.

"Nous appelons toutes les parties à s'abstenir d'attaquer les journalistes. Les journalistes sont protégés par le droit humanitaire", avait écrit auparavant le ministère anglais des Affaires étrangères.

Les Nations unies quant à eux, avaient déclaré dans un communiqué: "Les parties doivent respecter les obligations du droit humanitaire international et protéger les journalistes et les professionnels des médias".

Des soldats israéliens ont passé à tabac le photojournaliste de l'AA Mustafa Harouf en mission à Jérusalem-Est.

Les forces israéliennes ont d'abord pointé une arme Mustafa Harouf, qui couvrait le rassemblement d'un groupe de Palestiniens près de la mosquée Al-Aqsa, dont l'accès était limité aux prières du vendredi, et l'ont ensuite frappé à terre à coups de pied.

Harouf, qui a été blessé au visage et à plusieurs endroits du corps par des coups violents, a été transporté en ambulance à l'hôpital Makasid de Jérusalem-Est.

Des policiers israéliens ont également attaqué le caméraman Faiz Abu Rumeyle, qui se trouvait avec Harouf.