AA / Ramallah / Qais Omar Darwesh Omar et Esat Fırat

Les Palestiniens de Cisjordanie occupée ont organisé une manifestation pour demander à la communauté internationale d'agir afin de mettre fin à la famine provoquée par Israël dans la bande de Gaza.

À l'appel d'organisations de la société civile palestinienne, des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés lundi devant le siège des Nations unies à Ramallah.

Les manifestants ont brandi des pancartes dénonçant les crimes commis par Israël à Gaza et le silence de la communauté internationale.

Réagissant au silence des institutions internationales, Assaf a déclaré : « Il est temps que le monde prouve que le droit et la justice existent. Sinon, à quoi servent l'ONU et les autres institutions internationales si elles ne mettent pas fin à ces crimes ? »

İl a également déclaré : « Les peuples du monde entier se tiennent à nos côtés et font pression sur leurs gouvernements pour qu'ils mettent fin à ce crime israélien sans précédent dans l'histoire moderne. »

Depuis le 2 mars, Israël a fermé ses frontières et empêché l'entrée de l'aide humanitaire, plongeant la bande de Gaza dans la famine. Alors que des milliers de camions transportant de l'aide attendent de l'autre côté de la frontière, des personnes meurent chaque jour de faim dans la bande de Gaza.

Dans un rapport publié le 22 août, l'IPC (Integrated Food Security Phase Classification) des Nations unies a annoncé qu'une famine sévissait dans la ville de Gaza et qu'elle pourrait s'étendre à Deir al-Balah et Khan Younès d'ici la fin septembre.

Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a déclaré aujourd'hui que 9 Palestiniens, dont 3 enfants, étaient morts de faim et de malnutrition au cours des dernières 24 heures, portant à 348 le nombre de personnes décédées de faim depuis le 7 octobre 2023, dont 127 enfants.

Pour rappel, depuis octobre 2023, Israël a tué près de 63 500 Palestiniens à Gaza. La campagne militaire a dévasté l’enclave, confrontée à la famine.

En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.

*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore