Ouragan Milton: Les autorités de Floride exhortent les résidents à évacuer
- "J'exhorte tous ceux qui se trouvent sur le chemin de l'ouragan à évacuer maintenant tant qu'il est encore possible de le faire", a déclaré le président américain, Joe Biden

United States
AA / Chicago / Ayse Betul Akcesme
Les vents de l'ouragan Milton, en direction de la Floride, ont ralenti à 240km/h mardi matin, rétrogradant ainsi Milton à un ouragan de catégorie 4 "extrêmement puissant" sur l’échelle de Saffir-Simpson, selon le Centre national des ouragans (NHC).
Pendant ce temps, les autorités de Floride continuent d'intensifier leurs appels à évacuer avant l'arrivée de Milton, pour éviter les dégâts et pertes humaines.
Mardi matin, lors d'une conférence de presse au Centre des opérations d'urgence de l'État à Tallahassee, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a averti les résidents que "le temps presse" pour évacuer les zones à risque. Il a conseillé les habitants à utiliser leur journée à "finaliser et exécuter le plan" qui les protégera.
Dans un message sur X, le président américain, Joe Biden avait affirmé avoir réalisé une réunion avec le gouvernent de Floride, Ron DeSantis et la maire de la grande ville de Tampa, Jane Castor concernant les préparatifs contre l'ouragan Milton.
"Mon administration est prêt à soutenir les deux dirigeant et le peuple de Floride avec les ressources supplémentaires qu'ils pourraient avoir besoin.", a-t-il souligné.
Biden a également a exhorté "tous ceux qui se trouvent sur le chemin de l'ouragan à évacuer maintenant tant qu'il est encore possible de le faire."
Milton, qui se déplace de sud-ouest en nord-est dans le golfe du Mexique, devrait toucher terre en Floride dans la nuit de mercredi à jeudi.
Avant cela, des "vagues dévastatrices" et une "tempête à risque mortel" sont attendues dès mardi, le long de la côte nord de la péninsule du Yucatan, selon le Centre national des ouragans (NHC).
Lors d'une intervention sur CNN, lundi, la maire de Tampa en Floride, Jane Castor avait averti: "Je peux dire ça sans aucune dramatisation : si vous choisissez de rester dans l’une des zones d’évacuation, vous allez mourir."