AA/ Londres/ Aysu Bicer

Toutes les parties doivent adhérer au droit international des droits de l’Homme et assurer la protection des journalistes, a déclaré à Anadolu la directrice du Service d’information de l’ONU, Alessandra Vellucci, au sıujet des images choquantes du passage à tabac du photojournaliste d'Anadolu (AA) par les forces israéliennes à Jérusalem, vendredi.

"Les équipements, les bureaux et les studios des médias ne doivent pas être la cible d'attaques ou de représailles", a-t-elle souligné.

Les forces israéliennes ont violemment attaqué vendredi le photojournaliste d'AA, Mustafa Harouf, qui était en service à Jérusalem-Est occupée avant d'être hospitalisé.

L'incident s'est produit au moment où des Palestiniens se sont rassemblés pour prier dans le quartier de Wadi al-Jawz, près de la mosquée Al-Aqsa, en raison des restrictions imposées par les forces israéliennes sur les prières du vendredi dans la mosquée Al-Aqsa depuis 10 semaines.

Les policiers israéliens, qui avaient érigé des barricades dans la zone, ont d'abord pointé une arme sur Mustafa Harouf, qui suivait l'incident à ce moment-là, avant de le rouer de coups de pied.

Le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, a également condamné l'attaque "violente et agressive" contre Harouf par les forces israéliennes.

"C'est un cauchemar. C'est une situation catastrophique. Nous ne pouvons dire autre chose que nous condamnons", a déclaré Bellanger à Anadolu.

Chaque jour, des civils comme des journalistes deviennent des "victimes de l'armée israélienne", a-t-il souligné, ajoutant qu'au moins 64 journalistes et professionnels des médias ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre.

Il a déclaré que la fédération documenterait tous les cas, y compris l'attaque contre Mustafa Harouf, pour la Cour pénale internationale.

*Traduit de l'anglais par Malèk Jomni