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ONU : plus de 200 travailleurs humanitaires ont été tués à Gaza depuis octobre

- La responsable du Bureau des Nations Unies (OCHA) à Gaza a déclaré que la situation dans l'enclave palestinienne est "très mauvaise et ne peut être mesurée en chiffres".

Muhammet İkbal Arslan, Yılmaz Öztürk  | 25.06.2024 - Mıse À Jour : 25.06.2024
ONU : plus de 200 travailleurs humanitaires ont été tués à Gaza depuis octobre

Geneve

AA / Genève / Muhammet İkbal Arslan

La responsable du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires à Gaza (OCHA), Yasmina Guerda, a déclaré que plus de 200 travailleurs humanitaires ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre dernier.

Guerda a expliqué mardi dans un communiqué de presse que la situation à Gaza est "si mauvaise qu’elle ne peut être mesurée en chiffres, au point qu’elle est devenue une zone dangereuse pour quiconque".

Elle a ajouté : "À Gaza, j'ai entendu et vu des histoires qui me hanteront pour le reste de ma vie."

Elle a, par ailleurs, mis l'accent sur les difficultés rencontrées par les équipes pour acheminer l'aide humanitaire à ceux qui en ont besoin, soulignant que les besoins de nombreuses personnes en matière de nourriture, d'abri, de santé et autres besoins fondamentaux n'étaient pas satisfaits.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza avec le soutien absolu des États-Unis, faisant environ 124 000 morts et blessés Palestiniens, en plus de milliers de disparus.

Avec le soutien américain, Israël poursuit sa guerre contre Gaza, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice de mettre un terme à l'invasion de Rafah (sud),de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza.

Tel Aviv conteste également la demande du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, d'émettre des mandats d'arrêt contre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour leur responsabilité dans les « crimes de guerre » et les « crimes contre l’humanité » à Gaza.


*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi


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